mardi 31 mars 2020

COVID 19 - LE CONFINEMENT - Les musiciens de l'Orchestre National ...

Les musiciens de l'Orchestre national de France espèrent que ces quelques notes du Boléro de Ravel, universelles, vous apporteront un peu de chaleur et de réconfort.

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COVID 19 - LE CONFINEMENT vu par le syndicat National des Guides Conférenciers...

En compagnie de peintres célèbres....

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Sur une musique d'Offenbach

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COVID 19 - Chœur virtuel - "Va pensiero" ("Nabucco" de G. Verdi) - International Opera Choir


PETITE LUEUR D'ESPOIR 
en




ITALIE
qui semble avoir atteint le pic de l'épidémie !


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mardi 24 mars 2020

HOMMAGE - Manu DIBANGO (1933-2020)

Le légendaire saxophoniste
Manu Dibango
est mort ce jour des suites du Covid-19

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Voir ici  l'hommage rendu par "Le Promeneur du 68"

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vendredi 20 mars 2020

LA COMMUNION - Jan KOMASA (Réalisation) - Mateusz Pacewicz (Scénario) - Pologne - au Gaumont Convention (11.03.2020)

 Un voyou touché par la grâce...
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4,5 / 5
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SYNOPSIS


"Daniel, 20 ans, se découvre une vocation spirituelle dans un centre de détention pour la jeunesse mais le crime qu'il a commis l'empêche d'accéder aux études de séminariste. Envoyé dans une petite ville pour travailler dans un atelier de menuiserie, il se fait passer pour un prêtre et prend la tête de la paroisse. L'arrivée du jeune et charismatique prédicateur bouscule alors cette petite communauté conservatrice."

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Un sujet passionnant inspiré par un fait divers : pendant plusieurs mois un jeune homme réussit à se faire passer pour prêtre dans un village.
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Un film réalisé avec force et au scénario percutant en forme de suspense haletant : Daniel sera-t-il démasqué ?
Daniel un personnage fascinant...
Tour à tour doux comme un agneau ou d'une violence extrême...
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Le film doit énormément au charisme exceptionnel du jeune Bartosz Bielenia dans le rôle principal...
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IMAGES


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Jan Komasa
né en 1981 en Pologne
Réalisateur, Scénariste
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Le cinéma me manque...
A quand la prochaine toile ?

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mercredi 18 mars 2020

LA PESTE (1947) - Albert CAMUS (1913-1960)



"Il y a eu dans le monde autant de pestes que de guerres. Et pourtant, pestes et guerres trouvent les gens toujours aussi dépourvus."






"Les fléaux, en effet, sont une chose commune, mais on croit difficilement aux fléaux lorsqu'ils vous tombent sur la tête."






"Parce que la peste devenait ainsi le devoir de quelques-uns, elle apparut réellement pour ce qu'elle était, c'est-à-dire l'affaire de tous."





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dimanche 15 mars 2020

LE NEGATIONNISME ECONOMIQUE (2016) - P. CAHUC & A. ZYLBERBERG - France - Champsactuel

Economie et démarche scientifique...
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Présentation par l'éditeur :

"Baisser les impôts, augmenter les dépenses publiques, arrêter l'immigration, instaurer la semaine de 32 heures, taxer les transactions financières... autant de remèdes miracles censés nous guérir de tous nos maux.

Ces contre-vérités rabâchées à l'envi par les politiques et les médias portent un nom : le négationnisme économique. À l'origine de choix stratégiques, il nous appauvrit et peut se traduire par des milliers de chômeurs supplémentaires.

Or aujourd'hui, on ne peut affirmer tout et son contraire, nous disent les auteurs, car l'économie est devenue une science expérimentale fondée sur l'analyse rigoureuse des faits. Cette révolution méconnue produit des connaissances qui heurtent souvent de plein fouet les croyances et les intérêts de grands patrons, de syndicalistes, d'intellectuels et de politiques. Ils font tout pour semer le doute, même sur les consensus les plus établis.

Cet essai vigoureux raconte cette révolution et nous offre les moyens de débusquer les impostures et de sortir de l'obscurantisme : une arme indispensable contre la démagogie."
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Jugeant (avec raison) de mes lacunes en économie, mon jeune filleul m'a offert ce petit livre censé m'apporter des lumières ...
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Ce que j'ai retenu c'est que, selon les auteurs, l'économie serait devenue une science expérimentale...
Au terme d'une lecture souvent fastidieuse et difficile (mes lacunes...), je suis perplexe et complètement incapable de me prononcer...
J'en parlerai bientôt avec mon filleul, grand spécialiste en économie !!!!

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Pierre Cahuc né en 1962 -------) wikipedia
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André Zylberberg né en 1947 --) wikipedia 
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dimanche 8 mars 2020

UNE EDUCATION ALGERIENNE (2007) - Wassyla TAMZALI - Algérie - Foliohistoire n°196

De la révolution à la décennie noire...
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Présentation par l'éditeur :


"Issue d'une célèbre famille de notables algériens, qui tiendra une place importante dans la guerre de libération, Wassyla Tamzali est née dans une grande ferme coloniale au bord de la mer. Sa jeunesse ne lui a laissé que des souvenirs de bonheur et d'odeurs d'orangers. Un drame va tout changer : en 1957, son père est assassiné par une jeune recrue du FLN. Malgré cette forfaiture puis la nationalisation des propriétés familiales, la jeune femme s'enthousiasme pour la construction de l'Algérie nouvelle, dont elle épouse toutes les utopies, avant que ne tombent les illusions, dans les années du terrorisme islamique."

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Un livre absolument passionnant qui nous fait découvrir un milieu social méconnu, un peu entre deux mondes, celui des grands bourgeois algériens occidentalisés sous la colonisation...
J'ai été absolument subjugué par le récit de Wassyla Tamzali, écrit dans un style agréable, fluide et précis...
Dés les premières lignes le choc : 

"Le 11 décembre 1957, tout fut emporté par le souffle puissant du meurtre. Un jour dans la longue guerre d'Algérie, le jour où mon père a été assassiné par un homme de sa ville, à 4 heures de l'après-midi. la nouvelle se propagea très vite. J'étais la seule à ne rien savoir quand, à la sortie de l'école je descendis la rue des Vieillards."
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La narratrice nous fait partager son enthousiasme du début de l'indépendance (elle avait alors 20 ans...) pour la construction d'une nouvelle Algérie, puis les désillusions qui ont suivi jusqu'à la guerre civile des années 90, les années noires...
Néanmoins, à la fin de son récit, elle veut garder l'espoir d'une instauration de la démocratie dans son pays :


"Cet attachement exclusif à l’Algérie, ni les avanies, ni les échecs, ni les erreurs ne l’ont atteint. Après la fin des années de la fraternité, après le fracas des apparences brisées en mille morceaux, je demeure au plus près du cyclone, et je ne peux me résoudre à dire que c’est la fin."

Espérons que les manifestations qui se déroulent , chaque vendredi, depuis plus d'un an, lui donneront, un jour, raison...
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Quelques extraits :
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"J'admirais Camus comme on est capable de le faire quand on a 18 ans et que les mots de papier brûlent aussi sûrement que ceux de la vie."
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"Albert Camus, libéré des dieux et des hommes, tendre fils, révolté par le silence du monde, dont l'ombre bienveillante se pose sur ceux qui se sentent étrangers dans leur propre patrie."
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"Rien ne peut altérer la séduction d'Alger. Que de fois, hier encore, j'ai accompagné des visiteurs éblouis par la ville, par ses rampes caressées amoureusement par les architectes du monde entier, les toits en gradins descendant vers la mer de la Casbah, que Le Corbusier aima et imita."
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"Quand nous rentrions à la maison après les meetings pour la libération des peuples opprimés, nous, le peuple des femmes, retrouvions nos oppresseurs familiers et bien-aimés, nos pères, nos frères et, le matin, à l'université, au bureau, nos oppresseurs patentés, les petits fonctionnaires socialistes tristes et moralistes qui tenaient les affaires courantes du pays."
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"...Ils sont part, provisoirement ont-ils dit, pour fuir les menaces islamistes. Il ne sont pas revenus. Ils ont grossi le flux des diasporas qui n'a cessé de traverser la Méditerranée...
Je suis partie aussi."
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"Le mépris pour les femmes avait été la forfaiture la plus lourde commise par les "révolutionnaires algériens", mes amis. Dans ces moments de chagrin, je sentais monter en moi le chant douloureux des femmes de mon pays, mes sœurs dans l'adversité : soumission, mépris, discriminations, ségrégations, polygamie, exclusion économique, violences conjugales et publiques...étaient leurs récompenses pour s'être battues avec tant d'humilité..."
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"Les Algériens de la jeune génération nous regardent comme des rêveurs inutiles, des anciens combattants qui n'ont rien compris à la guerre qu'ils ont faite. Certains d'entre eux nous rendraient même responsables de la faillite générale : Vous pouviez faire des choses, vous ne les avez pas faites. Nous, nous ne pouvons plus rien. Il nous faut accepter le pays comme il est, ou partir..."
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Wassyla Tamzali
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Née en 1941 à Bejaïa (Algérie)
Ecrivaine, avocate, militante féministe
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Voir Wikipedia
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