jeudi 31 décembre 2020

LES NUITS DE CABIRIA (1957) - Federico FELLINI (Réalisation et Scénario avec E.Flaiano et T.Pinelli- Dialogues de Pasolini) - Italie - diffusé sur Arte le 28.12.2020 (en version restaurée)

Moins bien que "La Strada" (1954) ?
dit-on
Pas si sûr !
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5 / 5
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Synopsis :

"À Rome, Cabiria, une prostituée un peu simplette, échappe à la noyade après avoir été dépouillée par celui qu’elle croyait être son grand amour. Mais elle continue à porter un regard émerveillé sur la vie. Ainsi, après avoir passé une nuit enchanteresse (bien qu’elle l’ait terminée cloîtrée dans la salle de bain) chez le célèbre acteur Alberto Lazzari, elle fait la connaissance du gentil et timide Oscar. C’est de nouveau le grand amour jusqu’au soir où Oscar s’enfuit avec toutes ses économies. Au petit matin, après avoir voulu mourir, Cabiria reprend espoir au son de l’aubade que de jeunes musiciens donnent au nouveau jour."
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Du rire aux larmes,  comme nos amis italiens savent si bien le faire !
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Je n'imaginais pas, après tant d'années, éprouver un tel bonheur, une telle émotion, à revoir la candide et bagarreuse Cabiria de ce "conte" cruel et merveilleux.
Outre ses qualités propres (réalisation, photo, musique...),
(Oscar du meilleur film étranger en 1958), 
Le film doit évidemment beaucoup à l'exceptionnelle prestation de Giulietta Masina, qui crève l'écran dans son personnage haut en couleurs de prostituée au grand cœur (Prix d'interprétation à Cannes en 1957)...
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Impossible d'oublier la dernière séquence absolument déchirante mais où affleure néanmoins une lueur d'espoir :
Magnifique moment où Cabiria, qui vient d'être dépouillée de tout (ses rêves, sa maison, son argent), marche, désespérée, au milieu d'une bande de jeunes en fête...
Mais, peu à peu, un sourire vient illuminer son visage, instant magique...
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Images :
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avec Amedeo Nazzari...

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avec Francois Périer...

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Federico Fellini
(1920-1993)
Réalisateur Scénariste
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Voir ------) ICI

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lundi 28 décembre 2020

LES FLEURS DE SHANGHAI (1998) - Hou HSIAO-HSIEN (Réalisation) - Taïwan - Blu-ray Carlotta

Splendeurs et Misères des courtisanes chinoises au 19° siécle... 
Entre 
Admiration
Et
 Ennui !
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Je n'avais pas vu le film à sa sortie,
Je viens de le découvrir dans cette magnifique édition de Carlotta...


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Synopsis 

"À la fin du XIXe siècle, dans la concession britannique de Shanghai. Plusieurs « maisons des fleurs », réservées à l’élite masculine, forment un monde clos où l’on vient autant pour dîner, fumer de l’opium, jouer au mah-jong et se distraire que pour rencontrer des courtisanes. Les femmes qui y travaillent sont appelées « les fleurs de Shanghai ». Wang, un haut fonctionnaire, est le client officiel de la sublime et dépensière Rubis. Dans une autre maison, il fréquente aussi Jasmin…"

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Le paradoxe...
Tout semble parfait dans ce film !
Les décors et les costumes sont somptueux...
La photo, les couleurs, la musique superbes...
Les interprètes parfaits...
La mise en scène virtuose...
Pourtant au bout de seulement quelques minutes j'ai "décroché" : je me suis rendu compte que j'admirais sans aimer...
 Pourquoi ?
Est-ce en raison de la construction du film  ?
Il n'y a pas vraiment d'histoire, pas de continuité,  mais une succession de plans séquences où les mêmes scènes semblent se répéter inlassablement : petites intrigues, repas, bavardages, jalousies, commérages.
Je reste perplexe !
A revoir peut-être ?
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Images :
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Hou Hsiao-Hsien
né en 1947
Réalisateur taïwanais
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Voir Wikipedia

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dimanche 27 décembre 2020

COSI FAN TUTTE (1790) - W.A. MOZART (1756-1791) - Lorenzo da Ponte (Livret) - LAUSANNE (2018) - Enregistré sur Mezzo

Cosi...mon opéra préféré chez Mozart !
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Une belle réussite !
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Argument (source Opera Online) :

"L’intrigue se déroule au XVIIIe siècle dans la baie de Naples. Profondément convaincu de l’infidélité des femmes, le cynique Don Alfonso provoque ses jeunes amis Ferrando et Guglielmo en mettant en doute la constance de leurs fiancées, les sœurs Dorabella et Fiordiligi. Pour prouver ce qu’il avance, Alfonso leur propose le plan suivant : annoncer à leur belle leur départ à la guerre, puis revenir sous les traits de soldats albanais, prêts à tout pour séduire les fiancées esseulées. Leurs « vrais » amants partis, Fiordiligi et Dorabella se montrent outrées lorsque leur servante Despina (complice de Don Alfonso) introduit chez eux ces deux Albanais qui se montrent aussitôt entreprenants. Les deux sœurs les repoussent d’abord vertueusement, mais se laissent bientôt séduire par ces nouveaux soupirants qui, masqués sous une fausse identité, déchantent peu à peu de voir leurs maitresses les trahir ainsi. « Elles font toutes ainsi ! » (« Cosi fan tutte ») conclue Don Alfonso, ravi d’avoir prouvé sa théorie. La supercherie découverte, les deux couples se reformeront malgré tout, sans grande illusion sur leur bonheur"

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Le jeune chef américain Joshua Weilerstein dirigeait l'Orchestre de chambre de Lausanne...

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Une direction précise, parfois un peu rapide, mais totalement efficace.
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Jean Liermier, dans sa mise en scène, a su transposer avec ingéniosité l'action à l'époque actuelle sans que cela nuise à l'intrigue de l'opéra (remarquable livret de Da Ponte), bien au contraire.
Nous nous retrouvons sur un plateau de télévision dans le monde de la téléréalité...


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Autre point fort la distribution !
Tous les interprètes sont complètement impliqués dans le déroulement de l'opéra, totalement à l'aise scéniquement.
Il y a bien quelques petites insuffisances vocales que l'on oublie facilement devant l'entrain de la troupe et la cohérence de la réprésentation.
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De gauche à droite :
Dorabella : la mezzo-soprano française Stéphanie Guérin,
Despina : la soprano espagnole Susana Cordon,
Fiordiligi : la soprano moldave Valentina Nafortina,
Don Alfonso : le baryton italien Bruno de Simone,
Gulielmo : le baryton-basse canadien Robert Gleadow,
Ferrando : le ténor espagnol Joel Prieto.
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Quelques images :
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mardi 22 décembre 2020

GALA "A RIVEDER LE STELLE" - SCALA DE MILAN (7.12.2020) - Ricardo CHAILLY (Direction musicale) - David LIVERMORE (Mise en Scène) - Diffusé sur Arte en extraits (20.12.2020)

La Scala au 19ème siècle...
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Le 7 décembre de chaque année, jour de la St. Ambroise, patron de la ville de Milan, s'ouvre la saison lyrique de la Scala...
Dans la vie du pays c'est un véritable évènement auquel assistent les célébrités politiques (Président de la République), culturelles...
En 2019 "Tosca" de Puccini était au programme.
Cette année ce devait être "Lucia de Lammermoore" de Donizetti, abandonnée en raison de la pandémie.
 En remplacement la Scala a prévu un gala somptueux (filmé sans public) qui réunissait une pléiade de grandes voix...
Soirée intitulée "A Riveder Le Stelle"...
Ce nom est tiré du dernier vers de l'Enfer de Dante (E quindi uscimmo a riveder le stelle : Et dés lors, nous sortimes revoir les étoiles......
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Ricardo Chailly dirigeait l'orchestre réparti sur le parterre de la salle, les choristes étant dans les loges...
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Parmi les participants :
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Le ténor polonais Piotr Beczala...

---) ICI dans "Nessun dorma" (Turandot de Puccini)
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La soprano lettone Marina Rebeka...

 ---)  ICI dans "Un bel di vedremo" (Madama Butterfly de Puccini)
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La soprano bulgare Sonya Yoncheva (à gauche)...

---) ICI dans "La mamma morte" (André Chénier de Giordano)
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Le ténor français Benjamin Bernheim...

---) ICI dans "Pourquoi me réveiller (Werther de Massenet)
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Le baryton français Ludovic Tézier...

---) ICI dans "O Carlo, ascolta" (Don Carlo de Verdi)
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Le ténor léger péruvien Juan Diego Florez...

---) ICI dans "Una furtiva lagrima" (L'élixir d'amour de Donizetti)
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Final du Gala...

---) ICI "Tutto cangia" (Guillaume Tell de Rossini).

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La diffusion du 20 décembre ne comportait que des extraits du gala...
Une version intégrale est disponible sur Arte Concert jusqu'en juin 2021.

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dimanche 20 décembre 2020

LOHENGRIN (1850) - Richard WAGNER (musique et livret) - Staatsoper BERLIN (2020) - Diffusé en direct sur ARTE (13.12.2020)


Opéra sans public enregistré en direct et diffusé sur Arte Concert
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L'action se situe au 10ème siècle. Avant sa mort, le vieux duc de Brabant a confié ses deux enfants, Elsa et Gottfried, à la tutelle du comte Telramund et également donné à ce dernier le droit à la main de sa fille, qui a pourtant refusé de devenir sa femme. Telramund accuse Elsa d'avoir tué son frère pour pouvoir ainsi régner sur le Brabant avec un amant caché...
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J'avoue que cette représentation m'a laissé perplexe !
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Je n'ai absolument pas adhéré à la mise en scène de Calixto Bieito qui transpose l'action de nos jours, de manière incompréhensible et ridicule :
Gadgets invraisemblables (voitures de sports miniatures, bébés en celluloïd...),
Décors et costumes affreux,
Gestuelles grotesques demandées aux interprètes,
etc, etc...
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Fort heureusement l'orchestre (Staatskapelle de Berlin), bien qu'à effectif réduit en raison du coronavirus, sonne magnifiquement sous la direction de Matthias Pintscher.
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Prise de rôle de Roberto Alagna qui nous donne un Lohengrin un peu terne vocalement et sans grande noblesse scéniquement...

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Prise de rôle également (Sonya Yoncheva était prévue à l'origine) de la soprano lituanienne Vida Mikeneviciüte : après quelques problèmes au début elle donne d'Elsa une bonne composition vocale et scénique...
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La basse allemande René Pape assume avec talent son rôle royal...

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La mezzo-soprano russe Ekatarina Gubanova et la baryton allemand Martin Gantner sont un couple machiavélique (Ortrud et Telramund) particulièrement convaincant...

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Images :
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Présentation du spectacle :

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La salle...


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Richard Wagner
(1813-1883)
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voir ici ----)  wikipedia

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