Prouesse technique et Réussite artistique à Zürich
pour l'un des plus beaux opéras de Verdi...
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Un exploit technique afin de respecter les consignes sanitaires prises en raison de la pandémie de Covid-19.
Quelques-unes des mesures prises :
L'orchestre et les chœurs ne sont pas présents mais détachés dans un bâtiment extérieur...
Le son est diffusé dans la salle d'opéra par un système de haut-parleurs...
Les chanteurs qui évoluent dans un décor mobile ne se touchent jamais...
Absence physique des choristes donc remplacés par quelques figurants symboliques...
Peu de spectateurs (une cinquantaine ...)
Il est remarquable que toute cette panoplie de contraintes n'affecte pratiquement pas la qualité de la représentation, si ce n'est peut-être l'absence du chœur (le peuple de Gênes) sur scène.
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L'opernhaus :
Simon Boccanegra est inspiré d'un drame de l'auteur espagnol Antonio Garcia Guttierrez .
L'action se passe à Gênes au XIVe siècle sur une durée de vingt-cinq ans.
La ville est déchirée par les luttes entre patriciens et plébéiens. La rivalité et la haine entre l’ancien et le nouveau doge, attisées par un conflit social et un drame familial, provoqueront la disparition tragique du gouverneur issu du peuple. Néanmoins les ennemis jurés seront réconciliés et le traître sera puni...
L'opéra a été créé en Venise en 1857, sans succès (livret de Piave),
Repris à la Scala en 1881 dans une nouvelle version avec un livret remanié par Arrigo Boïto.
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Fabio Luisi assure une direction musicale efficace...
La mise en scène est de Andreas Homoki qui a su transposer, avec bonheur, l'intrigue de la Gênes du 14ème au vingtième siècle...
Très bonne distribution avec notamment :
Le baryton allemand Christian Gerhaher dans le rôle-titre,
La soprano américaine Jennifer Rowley dans celui d'Amelia...
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IMAGES :
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Présentation :
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Giuseppe Verdi
(1813-1901)
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Voir Wikipedia
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Je pense que cet opéra n'a pas trouvé des millions de spectateurs. Il faut aimer cet art particulier pour s'y intéresser et, à la télé, ce 6 Décembre, il y avait certainement beaucoup de choses plus faciles à voir. C'est dommage, car on a fait des efforts visiblement colossaux pour produire ici quelque chose de beau...
RépondreSupprimerJe n'ai pas visionné cette transmission, mais je pense encore pouvoir le
RépondreSupprimerfaire sur Arte Replay.
Je me souviens de la belle représentation de décembre 2018
à l'Opéra de Paris déjà magnifiquement dirigée
par Fabio Luisi.
J'avoue que le seule chose qui pourrait me gêner
dans cette mise en scène c'est la transposition au XX° siècle,
mais je ne suis pas non plus fanatique des mises en scènes trop "historicisantes".
Donc je demande à voir, mais en tout cas merci pour ton
article enthousiaste.
Amitié et bonnes fêtes de fin d'année, un peu
particulières. Nous partons pour quelques temps
dans le sud. A bientôt donc,
JPS
Je n'ai pas en tête d'airs célèbres, et garde de cet opéra le souvenir d'une oeuvre austère, sans voix de femme, peut-être même un peu ennuyeuse, et c'est là où la mise en scène doit prendre le relai pour rendre le spectacle vivant. A découvrir, donc.
RépondreSupprimerJeF
j'ai toujours aimé cet opéra : sa musique, le personnage de Boccanegra particulièrement réussi (politicien intègre aux prises avec les trahisons)....Amelia (soprano) est également un personnage important !
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