vendredi 30 novembre 2018

NE TIREZ PAS SUR L'OISEAU MOQUEUR (1960) - Harper LEE (1926-2016) - Etats Unis - Le Livre de Poche n°30617

Une découverte bien tardive du Prix Pulitzer 1961 !
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Présentation par l'éditeur :


"Dans une petite ville d'Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. 
Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. 
Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 - au cœur de la lutte pour les droits civiques -, connut un tel succès. 
Il ne suffit pas en revanche à comprendre comment ce roman est devenu un livre culte aux Etats-Unis et dans bien d'autres pays. 
C'est que, tout en situant son sujet en Alabama à une époque bien précise - les années 1930 -, Harper Lee a écrit un roman universel sur l'enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la bigoterie et au mal..."
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Les années 1930 dans le sud des Etats-Unis :
Portrait d'une petite fille qui évoque son enfance avec ses joies, ses peines, ses mystères, ses questions, ses espoirs, ses révoltes...
et
Tableau d'une petite ville avec une galerie de personnages divers et souvent complexes (ni totalement bons, ni totalement mauvais) qui vivent dans une société raciste et ségrégationniste...
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Ce roman très fort et profondément humaniste est un véritable plaidoyer pour la tolérance...
Tout à la fois touchant et drôle.
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EXTRAITS :
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Notre père ne faisait rien. Il n’était pas fermier ni garagiste ni quoi que ce soit susceptible de soulever l’admiration. Il ne faisait pas ce que faisaient les pères de nos camarades : il n’allait jamais à la chasse ni à la pêche, il ne jouait pas au poker, ne buvait pas, ne fumait pas. Il restait à lire au salon. Pour autant, il ne passait pas aussi aperçu que nous le souhaitions : cette année-là, l’école bourdonnait de discussions sur le fait qu’il allait défendre Tom Robinson et ce n’était jamais pour en dire du bien. On se donnait le mot : « Finch est l’ami des nègres ! »"

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"- Tu es trop petite pour le comprendre, mais parfois, la Bible est plus dangereuse entre les mains d'un homme qu'une bouteille de whisky entre celles de ...disons ton père. "

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"Je voulais que tu comprennes quelque chose, que tu voies ce qu’est le vrai courage, au lieu de t’imaginer que c’est un homme avec un fusil à la main. Le courage, c’est de savoir que tu pars battu, mais d’agir quand même sans s’arrêter. Tu gagnes rarement mais cela peut arriver."

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"Il y a quelque chose dans notre monde qui fait perdre la tête aux hommes. Ils ne pourraient pas être justes s'ils essayaient. Dans nos tribunaux, quand c'est la parole d'un homme blanc contre celle d'un Noir, c'est toujours le Blanc qui gagne. C'est affreux à dire mais c'est comme ça."

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"- Tu défends les nègres, Atticus? lui demandais je le soir même.
- Bien sur. Ne dis pas "nègre", Scout, c'est vulgaire.

- Tout le monde dit ça, à l'école.

- Désormais, ce sera tout le monde sauf toi..."


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"Il y a des gens qui... qui sont si préoccupés par l'autre monde qu'ils n'ont jamais appris à vivre dans celui-ci et tu n'as qu'à descendre la rue pour en voir les résultats."

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".... avant de vivre en paix avec les autres, je dois vivre en paix avec moi-même. La seule chose qui ne doive pas céder à la loi de la majorité est la conscience de l'individu."

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"Certains Noirs mentent, certains Noirs sont immoraux, certains Noirs représentent un danger pour les femmes - noires ou blanches. Mais cette vérité s'applique au genre humain dans son ensemble, pas à une race en particulier."

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" Ton père a raison, dit-elle. Les moqueurs ne font rien d'autre que de la musique pour notre plaisir. Ils ne viennent pas picorer dans les jardins des gens, ils ne font pas leurs nids dans les séchoirs à maïs, ils ne font que chanter pour nous de tout leur cœur. Voilà pourquoi c'est un péché de tuer un oiseau moqueur. "
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Depuis sa parution le roman de Harper Lee aurait été vendu, de par le monde, à près de quarante millions d'exemplaires...
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 Belle adaptation cinématographique, en 1962, par Robert Mulligan :

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Bande annonce..

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Harper Lee
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voir Wikipedia ---) ICI

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mercredi 28 novembre 2018

CARAVAGE A ROME, AMIS & ENNEMIS - PARIS (novembre 2018) - Musée Jacquemart-André -------) 28 janvier 2019

Michelangelo Merisi (1571-1610), dit Caravaggio
Un artiste hors-du-commun
Génial Novateur !
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Dix toiles seulement du maître du clair-obscur, mais quelles toiles !
La plupart de ces chefs-d'oeuvres n'ont jamais été vus en France...
Les tableaux sont présentés en huit salles par thèmes (Le théâtre des tête coupées, Peindre d'après un modéle vivant, La passion du Christ, un thème caravagesque, etc...) en regard avec des oeuvres d'illustres contemporains (Gentileschi, Baglione, Ribera...)
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Manipulations des tableaux...
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On imagine les multiples démarches ainsi que les problèmes qui doivent se poser pour la préparation d'une telle exposition...
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Présentation :

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A voir absolument  le bel article (et la video jointe) de notre ami blogueur "Jef Opera" : ICI

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Le Bonheur de revoir :
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Saint Jérome écrivant

(1605/1606 - Galerie Borghese) ...
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St Jean Baptiste

(1602 - Galerie du Capitole)...

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Judith et Holopherne

(1598 - Galerie Barberini)...


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Le Plaisir de découvrir :
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La Madeleine en extase (les deux versions)

(1606 ? - collections privées)...
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Le Souper à Emmaüs

(1606 - Milan)...
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Saint François

(1606 ? - Cremone)...
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Ecce Homo - voir----) ICI

(1605/1606 - Gènes)...
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On peut certes regretter l'exiguïté des salles et ...la foule de visiteurs...
Mais quelle expo !
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Comme c'était courant à l'époque les toiles du Caravage ne sont ne sont pas signées (ni datées) à l'exception d'une version de "La tête de la Méduse"
et de "La décollation de St Jean Baptiste"(1608).
Nous avions été enthousiasmés par ce merveilleux tableau monumental (361x520  cm) vu à Malte (La Valette - Cathédrale)...
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La signature qui figure au bas du tableau est constituée du sang qui gicle de la blessure...

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lundi 26 novembre 2018

HOMMAGE - Bernardo BERTOLUCCI (1941-2018) - Réalisateur, Scénariste

Le grand cinéaste italien
Bernardo Bertolucci
est
mort
ce lundi 26 novembre à l'age de 77 ans...
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Parmi ses nombreux films j'ai particulièrement aimé :

Le Conformiste (1962)

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Prima della Rivoluzione (1964) - mon préféré !

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Novecento (1975)

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Voir ICI  sur Forum Opera "Bernardo Bertolucci est un opéra" 

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samedi 24 novembre 2018

AMANDA - Mikhaël HERS (Réalisation & Scénario avec Maud Ameline) - France - au Gaumont Convention (23.11.2018)

A la suite d'un deuil deux êtres vont apprendre à se connaître...
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3,5 / 5
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Synopsis :

"Paris, de nos jours. David, 24 ans, vit au présent. Il jongle entre différents petits boulots et recule, pour un temps encore, l’heure des choix plus engageants. Le cours tranquille des choses vole en éclats quand sa sœur aînée meurt brutalement *. Il se retrouve alors en charge de sa nièce de 7 ans, Amanda." * lors d'un attentat à Paris

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Un bon mélodrame qui manque peut-être d'un peu de force mais qui nous offre de très belles scènes d'émotion intense et délicate...

 Quelques longueurs et maladresses également (je pense à la séquence Winbledon...) mais le film est dans l'ensemble réussi, porté par ses interprètes, notamment un Vincent Lacoste époustouflant dans le rôle de David.
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Vincent Lacoste (David)...
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Isaure Multrier (Amanda)...
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Mikhaël Hers
né en 1975 à Paris
Réalisateur, Scénariste
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Il a réalisé :
Ce sentiment de l'été (2015) - voir sur ce blog ---) ICI   
Memory Lane (2010)

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jeudi 22 novembre 2018

MANIERE DE VOIR N° 162 - COREES Enfin la Paix ?

"La réconciliation entre les deux Corées va-t-elle aboutir ? Ce numéro de « Manière de voir » revient sur l'histoire de la péninsule coréenne depuis le début du XXe siècle. Pour comprendre le présent et sortir des lieux communs habituellement véhiculés en Occident."
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Les accords entre les deux Corées et avec les États-Unis vus par un chercheur sud-coréen, un chercheur japonais... et différents spécialistes 
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Editorial de Martine Bulard (extrait) :


"Nul n'aurait pu imaginer rencontre plus improbable que celle d'un président fantasque aux tweets apocalyptiques avec un dirigeant incontrôlable aux missiles menaçants. Pourtant, le 12 juin dernier, la poignée de mains entre MM. Donald Trump et Kim Jong-un a fait reculer le spectre d'un conflit meurtrier. Quelques semaines auparavant , le 27 avril, le leader nord-coréen avait franchi avec son homologue du Sud Moon Jak-in, la fameuse ligne de démarcation restée inviolée depuis 1953. Deux gestes qui pourraient changer - sinon la face du monde - du moins celle de l'Asie......"
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Nombreux articles, Plusieurs sections...
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1 - Une histoire commune sous influence :
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''''Quand les baleines se battent, les crevettes ont le dos brisé.'''
"Ce proverbe coréen résume assez bien la situation de la péninsule. Longtemps sous influence chinoise, elle a fait les frais du conflit russo-japonais qui l'a laissée aux mains de Tokyo, puis de l'affontement Est-Ouest entre l'URSS et la Chine d'un côté, les Etats-Unis et leurs alliés de l'autre. Ainsi est née la déchirure actuelle."  
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2 - Une paix difficile :
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"Comment imaginer que, jusqu'à nos jours, il n'y a aucun traité de paix  entre les deux Corées? Seul existe un armistice signé en 1953 par les Nations unies(en fait par les Etats-Unis), la Corée du Nord et Chine - Séoul ne figurant pas parmi les signataires. Après plusieurs tentatives avortées, va-t-on enfin assister à une normalisation des rapports acceptée par toutes les parties?"



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3 - Le Sud s'émancipe :
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"Sous tutelle américaine de fait, la Corée du Sud a été dirigée pendant plus de quarante ans d'une main de fer. En 1987, la force du mouvement social a fait chuter la dictature, déjà tombée en disgrâce du côté de Washington. Depuis, le pays est devenu une puissance économique reconnue, mais ses grands groupes, tel Samsung optent toujours pour la répression. Sa culture, elle, s'exporte, comme la K-pop ou ses TV drama."



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4 - Le Nord s'éveille :
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"Bien sûr, il serait dangereux de confondre Pyongyan et l'ensemble de la Corée du Nord, notamment la campagne. Il reste que la couleur a envahi les rues de la capitale - celle des vêtements, des immeubles...L'économie de (petit) marché a fait son apparition, cohabitant avec les magasins d'Etat. Après avoir assis son pouvoir militaire, le dirigeant nord-coréen cherche à accélérer le mouvement."


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Voix de faits :
Chronologie, cartographie, chiffres clés, citations...
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lundi 19 novembre 2018

MIA MADRE (2015) - Nanni MORETTI (Réalisation-Scénario avec F. Piccolo et Valia Sanrella) - Italie

Hier soir revu sur Arte le magnifique film de
Nanni Moretti
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Voir sur ce blog ----) ICI
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mercredi 14 novembre 2018

MARNIE (2017) - Nico MUHLY (né en 1981) - En direct du MET Opéra de New York (10.10.2018) - au Pathé Beaugrenelle

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Ce samedi-là je n'avais pas trop envie d'entendre un  opéra contemporain...
Ce samedi-là (fait inhabituel) il y avait beaucoup de places libres dans la salle...
Ce samedi-là, j'ai passé une excellente soirée !
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Il faut donc remercier le Met de ne pas se contenter de retransmettre des Traviata et autres Carmen (des opéras que par ailleurs, bien sur, j'adore)...
(Il est également prévu, en fin de saison, "Dialogues des Carmélites" de Francis Poulenc, également avec Isabel Leonard).
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Présentation du spectacle :

"L’obsédante Marnie ne cesse de changer de visage... Contrainte de renouveler constamment son identité, la jeune femme s’est construite en escroquant ses employeurs. Prise en flagrant délit par son patron Mark Rutland, elle tombe dans un chantage odieux : l’épouser ou se confronter aux démons de son passé".
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On est subjugué par l'histoire de bout en bout : le livret est une adaptation du film (à revoir..) d'Alfred Hitchcock "Pas de Printemps pour Marnie" (1964) lui même tiré du roman éponyme (à découvrir donc..) de Winston Graham (1962)...

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La mise en scène de Michael Mayer est particulièrement réussie : une fluidité extrême (ce qui est rare au Met) et un rythme quasi cinématographique...

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N'étant pas un spécialiste, il m'est difficile de juger la partition du compositeur (dirigée ce soir par Robert Spano) mais j'ai apprécié  cette musique que j'ai trouvée agréable, discrète, sans effets spectaculaires inutiles...

Nico Muhly est né en 1981 dans le Vermont
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Ce soir-là, comme souvent au Met, la distribution était exemplaire...
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La soprano américaine Isabel Leonard, sublime dans le rôle titre...
l
En répétition avec le compositeur ---) ICI
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Excellents également :
Le baryton britannique Christopher Maltman (Mark)...
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Le contre-ténor britannique Iestyn Davies (Terry)...
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La mezzo-soprano américaine Denyce Graves (la mère de Marnie)...
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IMAGES
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lundi 12 novembre 2018

UN AMOUR IMPOSSIBLE - Catherine CORSINI (Réalisation & Scénario avec Laurette Polmanss) - France - au Gaumont Convention (12.11.2018)

Où il est confirmé que "le vrai peut quelquefois n'être pas vraisemblable" (Boileau).
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1 / 5
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SYNOPSIS :

"À la fin des années 50 à Châteauroux, Rachel, modeste employée de bureau, rencontre Philippe, brillant jeune homme issu d'une famille bourgeoise. De cette liaison passionnelle mais brève naîtra une petite fille, Chantal. Philippe refuse de se marier en dehors de sa classe sociale. Rachel devra élever sa fille seule. Peu importe, pour elle Chantal est son grand bonheur, c'est pourquoi elle se bat pour qu'à défaut de l'élever, Philippe lui donne son nom. Une bataille de plus de dix ans qui finira par briser sa vie et celle de sa fille."
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Le scénario est une adaptation du roman autobiographique de Christine Angot.
Je ne connais pas le livre, mais j'ai trouvé le film glauque et particulièrement ennuyeux...
Une sorte de roman-photo où se succèdent tous les éléments d'un très mauvais mélo : trahisons en tous genres, sadisme, inceste, et j'en passe...
Aucune émotion ne se dégage et l'on reste complètement indifférent à ce qui arrive aux différents protagonistes...
Et que c'est long, que c'est long !
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Difficile pour les acteurs de donner vie à des personnages qui ne sont que des caricatures.
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Virginie Efira (Rachel) et Niels Schneider (Philippe)...

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dimanche 11 novembre 2018

HEUREUX COMME LAZZARO - Alice ROHRWACHER (Réalisation & Scénario) - Italie - au Gaumont Convention (09.11.2018)

COUP DE COEUR !
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5 / 5
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Prix du Scénario (Cannes 2018)
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L'affiche italienne :
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 SYNOPSIS :


"Lazzaro, un jeune paysan d’une bonté exceptionnelle vit à l’Inviolata, un hameau resté à l’écart du monde sur lequel règne la marquise Alfonsina de Luna.

La vie des paysans est inchangée depuis toujours, ils sont exploités, et à leur tour, ils abusent de la bonté de Lazzaro.
Un été, il se lie d’amitié avec Tancredi, le fils de la marquise.  Une amitié si précieuse qu’elle lui fera traverser le temps et mènera Lazzaro au monde moderne."
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Lazzaro...
Un être simple, personnage pasolinien, héros involontaire d'une sorte de fable contre les injustices...
Lazzaro, dit la réalisatrice, fait partie des personnes qu'elle qualifie de "gens braves" :

"Leur nature même est de rester dans l’ombre, quand elles le peuvent, elles renoncent toujours à elles-mêmes pour laisser la place aux autres, pour ne pas déranger. Ce sont des personnes qui ne peuvent pas émerger de la masse ou plutôt elles ignorent qu’il est possible de le faire. Ces gens-là s’occupent des tâches désagréables et lourdes que l’humanité laisse derrière elle, elles remédient à tout ce que les autres foulent aux pieds par inadvertance, sans que personne ne s’en aperçoive."

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A l'origine du scénario un fait réel qui s'est déroulé dans les années 80...
Histoire d'une marquise cynique qui, en ne révélant pas à ses paysans qui vivaient dans un hameau perdu que le métayage était aboli, les exploitait comme des serfs.
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Dans le film le personnage de Lazzaro, créé par la réalisatrice, vit au milieu de cette communauté d'exploités, qui à leur tour profitent de la gentillesse absolue du jeune garçon...
Lazzaro va se lier d'amitié avec Tancredi le fils rebelle de la marquise.
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Un jour les autorités interviennent pour mettre fin à cette situation éhontée :
Les paysans abandonnent le domaine et fuient vers la ville,
Lazzaro lui chute du haut d'une falaise...
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Des années plus tard Lazzaro se réveille (revenu d'entre les morts comme dans le mythe de Lazare...) près du domaine pillé et en ruine.
iI se dirige alors vers la ville où il retrouve certains de ses compagnons tous vieillis et vivant dans la misère, la mendicité, les combines, alors que lui est resté inchangé tel qu'il était autrefois.
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A vrai dire il est bien difficile de rendre compte 
dans tous ses aspects d'un film d'une telle richesse...
Qui est certes un constat politique mais sans dénonciation violente et où la réalisatrice montre une tendresse touchante pour les personnages.
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Lumineuse interprétation du jeune Adriano Tardiolo (Lazzaro)...
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Luca Chicovani (Tancredi)...
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Alice Rohrwacher

née en 1981 à Fiesole 
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Elle a réalisé également :
Les Merveilles (2015)
Corpo celeste (2011)
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