AU HASARD !
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PETIT JOURNAL DE LOISIRS...
Quelques semaines après la prise de fonctions de M. Donald Trump, chacun s'interroge. Alors que les annonces tous azimuts du président américain promettent un bouleversement du monde, quelle sera la réaction des autres grandes puissances de la planète ? Les yeux se tournent vers la Chine, l'Allemagne, l'Inde, la Russie...Un pays semble toutefois oublié des analyses : le Japon, quatrième puissance économique mondiale...
(extrait de l'éditorial de Renaud Lambert)
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28 articles répartis en trois grandes sections :
Déclarée en décembre 1941, la guerre entre les États-Unis et le Japon a duré trois ans et huit mois ; l'occupation du second par les premiers, deux fois plus longtemps. Au cours de la période, Washington transforme les institutions du pays, son régime politique et, un temps, sa structure sociale. À la fin du xixe siècle, le Japon s'était une première fois transformé en s'inspirant de l'Occident ; la capitulation de 1945 conduit à une nouvelle mue, imposée de l'extérieur. Les Japonais l'embrassent, tout en tentant de la concilier avec leurs propres traditions.
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2. Goldorak a le blues
En moins de vingt-cinq ans, un pays dévasté par la guerre se hisse au rang de deuxième économie mondiale. Dès les années 1980, des générations entières d'Européens sont biberonnées aux dessins animés créés dans des studios japonais. Chacun semble convaincu que l'avenir de l'humanité s'écrit dans l'Archipel, dont la transformation - si rapide - alarme l'Occident. Mais la mue a un coût social que l'abondance masque de plus en plus difficilement. Bientôt, le « miracle économique » tourne au cauchemar. Le pays est entraîné dans une chute dont il ne s'est toujours pas relevé.
Alors que la course à l'excellence scolaire a transformé l'enfance en cauchemar, un patriarcat bien ancré dans les moeurs conduit bien des femmes à renoncer à la maternité. La population fond, vieillit et s'interroge sur son avenir. Et ce d'autant plus que l'accroissement des tensions géopolitiques dans la région rappelle à son souvenir la fonction que l'armée américaine avait attribuée à l'Archipel : celui d'un porte-avions insubmersible voué à jouer un rôle-clé en cas de conflit armé avec la Chine.
Geneviève est morte
C'était il y a 6 ans...le 19 mars
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Présentation du numéro :
"Mais pourquoi aime-t-on autant le polar ? Pourquoi la quête de la vérité, l’interrogation sur les opacités du monde suscitent-elles un tel engouement ? Le roman policier s’est installé quand l’ordre en place a commencé à sembler mensonger. Depuis, il a prospéré – même si la réalité dépasse ses plus étonnantes fictions."
Quand le monde est une scène de crime : Extrait de l'éditorial de Evelyne Pieiller...
1. La séduction du hors-la-loi
"Qui n’aime pas Robin des Bois et Arsène Lupin ? Ils se jouent des autorités avec panache, ils respirent la liberté, bref ils consolent des injustices. Besoin tenace qui permettra de transformer aussi les gangsters, pourtant frères énervés des exploiteurs et champions de leurs valeurs, en héros. Espérons qu’un jour s’écrira la légende des vrais héros, qui piratent les lois pour le bien collectif."
2. La réalité dépasse la fiction
"Enlèvements, torture, assassinats, réseau armé occulte destiné à imposer les intérêts américains en Europe... : inscrits dans la « vraie vie », les crimes des services spéciaux et apparentés parrainés par des États sont si stupéfiants qu’ils suscitent presque l’incrédulité. Ces « affaires sensibles » sont souvent traitées comme des faits divers par les médias, excellente façon de les dépolitiser."
3. Noces du polar et du politique