Encore un thriller, un suspense hallucinant !C'est l'inspecteur Morel qui mène l'enquête, un homme sympathique, tourmenté, qui reprend du service après une affaire qui a, même s'il a été blanchi, quelque peu terni sa réputation de policier intègre :
"Quelqu'un avait assassiné quatre femmes. Il les avait tuées promptement, violemment, sans raison ni explication apparentes, et tout le poids de l'enquête, de l'identification et de l'élucidation venait de retomber sur les épaules de Robert Miller."
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Avec habileté diabolique, l'auteur alterne, ce qui accroit le suspense, le récit du déroulement de l'enquête et une sorte de journal des confessions du présumé assassin, ce dernier semblant tirer toutes les ficelles, jusqu'au jour où...
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Ces crimes vont se révéler n'être que la porte ouverte à un monde inconnu, hallucinant qui "plonge au cœur du système politique américain."
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Quelques extraits :
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"Cette fois encore comme toujours, et malgré les innombrables cadavres qu'il avait vus, Miller crut un instant que les yeux de la victime allaient s'ouvrir, qu'il y aurait une inspiration, voire une grimace de douleur, un vague sourire, quelque chose qui dirait : -Me revoilà...C'est moi...Désolée, je m'étais absentée un petit moment.-"
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"On dit même que moins vous regardez la réalité, plus vous risquez d'être dominé par elle..."
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"Ce n'était pas le fait que j'aie tué quelqu'un qui comptait; ce qui comptait, c'était que j'avais tué quelqu'un et que je n'avais quasiment rien ressenti."
......
"...je suis devenu ce que j'ai tant cherché à fuir. Un monstre."
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"Là-bas, c'est le début d'un monde auquel tu ne voudrais même pas appartenir. Le monde qui nous attend, tu ne voudrais jamais que tes enfants le connaissent. La planète, les gens s'en branlent. La seule chose qui les intéresse, c'est le fric, le cul, la drogue, plus de fric, plus de cul. Il faut que les gens se réveillent, bordel ! Mais avec la télé et toutes les merdes qui les aident à s'endormir, ils ne vont jamais ouvrir les yeux et voir ce qui se passe autour d'eux.
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"Parmi toutes les organisations internationales, l'Eglise catholique est la plus riche et la CIA, la plus puissante. Quant à savoir laquelle, des deux, est la plus corrompue, le débat reste toujours ouvert."
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"Pourquoi est-ce que, chaque fois que vous voulez bien faire, une belle âme vient tout foutre en l'air ?
Je vais vous le dire. Parce que le bien ne rapporte pas. Il est là, le problème, mes amis. Le bien ne rapporte pas d'argent."
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R.J. Ellory
né en 1965 à Birmingham
voir
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