Orion est gravement perturbé : il vient à l'hôpital de jour dans un centre spécialisé pour les malades caractériels, les névrosés.
Il va être pris en charge par une psychanalyste Véronique..... pendant 13 années !
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Orion "seul sur sa petite île, dans sa petite bulle, flottant dans l'immense océan des autres" ne guérira pas vraiment mais il trouvera, avec l'aide de Véronique, un refuge, un statut social dans la peinture et la sculpture.
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Telle est l'histoire que nous raconte Henry Bauchau dans ce roman remarquable, émouvant, écrit dans une langue superbe.
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".....nous sommes maintenant un pluriel. Je ne voulais pas ça, mais quelque chose de net, de délimité. Lui un patient, moi sa "psy". Pas ce terrible partage, qu'il suscite dés qu'il est en crise, où nous sommes ensemble dans ce pluriel, sur ce même bateau que ni l'un ni l'autre, nous ne pouvons plus quitter."
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"Son malheur, ses handicaps, bouleversent en moi la femme profonde, car il y a dans notre commune aventure quelque chose de fondamental. Quoi ? C'est ce que je ne parviens pas à me formuler quand soudain une certitude surgit : Orion et moi, nous sommes du même peuple. Quel peuple ? Le peuple du désastre. Qu'est ce que ça veut dire le peuple du désastre ? La réponse, imparable, avec la voix d'Orion, dit "On ne sait pas.""
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"Je ne savais pas, il y a des larmes qui glissent sur mes joues. Je suis bouleversée sans doute...de tristesse et de joie...C'est la fin.......de la grande aventure d'Orion et de Véronique. Il dit "je", il peut aller tout, même s'il vacille et tombe souvent, comme chacun. Il a pris livraison de son analyse, de notre travail, de notre échange."
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né en Belgique en 1913
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Romancier, dramaturge, poète, psychanalyste..
L'écrivain de langue française vivant que je préfère...
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J'ai particulièrement aimé : Oedipe sur la route, Antigone, la Déchirure, Les Vallées du bonheur profond, Le Régiment noir, Le Boulevard périphérique.
Son dernier livre "Déluge" (parait-il magnifique) est paru au début de l'année.
Je le note, je suis sûre que ça me plaira, c'est réaliste et tout ce qui est psychologique m'intéresse ! Amitié,LNA
RépondreSupprimerPrendre de la distance avec son patient. L'une des conditions nécessaires à l'éventuelle réussite de l'analyse. Mais comment ne pas se laisser embarquer ? Le psy n'est pas de bois et l'empathie le guette au bord du chemin.
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