jeudi 12 juillet 2012

LA BOHEME (1896) - Giacomo PUCCINI (1858-1924) - CHOREGIES D'ORANGE - En direct sur FR2 le 10.07.2012

Une Bohème égarée dans le Théatre Antique d'Orange ?
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Une déception d'autant plus grande que l'affiche était (dans l'ensemble) prometteuse :
Direction musicale Myung Whun Chung

Mise en scène Nadine Duffaut
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Mimi : Inva Mula
Musetta : Nicola Beller-Carbone
Rodolfo : Vittorio Grigolo

Marcello : Ludovic Tézier

Colline : Marco Spotti
Schaunard : Lionel Lhote

Orchestre Philharmonique de Radio France
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Je ne suis pas un spécialiste, mais, à l'exception de Ludovic Tézier, je n'ai guère été enthousiasmé par les prestations des interprètes...
De plus la mise en scène ne m'a pas semblé convaincante (il est vrai que c'est presque une gageure de "monter" sur un plateau aussi vaste un opéra dont deux actes se déroulent dans une mansarde...).
Enfin je n'ai, à aucun moment, ressenti d'émotion.
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Le public d'Orange semble avoir eu une perception toute autre que la mienne, si l'on en juge par les ovations finales.
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Les quatre solistes : Inva Mula, Vittorio Grigolo, Ludovic Tézier et Nicola Beller-Carbone...

I
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Ludovic Tézier...
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Fort heureusement la musique de Puccini (avec toute la splendeur de son orchestration) était bien là !
Belle prestation de l'Orchestre Philharmonique de Radio France sous la direction de Myung Whun Chung...

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2 commentaires:

  1. Oui, et encore, il n'y avait pas de vent.
    Les deux chanteuses ne sont pas des premiers prix. Les enragés de l'Opéra de Paris surnomment Mula "la mule". Ce n'est pas très élégant, mais la chanteuse est loin d'être exceptionnelle et je ne comprends toujours pas pourquoi on lui donne encore des premiers rôles.
    En revanche, j'ai bien aimé le jeune Grigolo (attention, pas de jeu de mots !) qui s'en sort bien, et dieu sait que cela ne doit pas etre facile : avec le plein air et le vent, les chanteurs sont obligés de "pousser la sono", ce qui se traduit souvent par des vibratos excessifs et des fautes de justesse.
    La mise en scène était banale, comme souvent à Orange, mais pas gênante.
    Bien d'accord avec toi, c'est finalement l'orchestre et son chef qui sortent victorieux !

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  2. Peut-être, as-tu raison en ce qui concerne "le jeune Grigolo" : j'ai donc réécouté sa prestation (j'avais enregistré la soirée) mais je trouve qu'elle manque d'éclat (c'est peut-être volontaire - autre conception du rôle) et d'émotion)...

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