dimanche 16 décembre 2012

TABOU - Miguel GOMES (réalisation & scénario) - Portugal - Cinéma des Cinéastes

Sans aucune hésitation :
5 / 5
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Exceptionnel,
 Envoutant,
Insolite...
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La réalisation éblouissante,
le scénario,
 l'interprétation,
la beauté de la photo,
 font de ce film
Un miracle de cinéma...
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Lisbonne de nos jours :
Aurora (Laura Soveral) est une vieille dame, fantasque, au caractère difficile...

Auprès d'elle Santa (Isabel Cardoso), sa bonne africaine, un peu austère...

Pilar (Teresa Madruga), sa voisine au grand coeur, toujours prête à l'écouter...
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On sait peu de choses d'Aurora.
C'est, après sa mort, que tout son passé va resurgir...
Dans l'Afrique portugaise, alors en pleine décolonisation, des années 1970, Aurora a vécu une passion amoureuse qui s'est terminée de manière dramatique...
Aurora jeune (Ana Moreira)...

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Gian Luca (Carloto Cotta) le bel amant de Aurora qui est aussi le narrateur (cette partie du film
ne comporte aucun dialogue audible)...
l
 
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Gian Luca et Mario, son ami (Manuel Mesquita)

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Ce film en noir et blanc est aussi un merveilleux et nostalgique hommage rendu par un jeune réalisateur à un cinéma que beaucoup, comme moi, ont aimé avec passion...
Bravo !
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Bande annonce :
 
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Miguel Gomes
né à Lisbonne en 1972
Réalisateur,
Scénariste,
Monteur.
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Tabou est son 3ème long métrage, après...
"La Gueule que tu mérites" (2004)
"Ce cher mois d'août" (2008).
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5 commentaires:

  1. Faut que je voie ça. Je note. Ce n'est pas si souvent que tu dépasses même l'enthousiasme. Merci du tuyau. Bonne soirée. Florentin.

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    1. Florentin, à tes risques et périls : je viens de lire des appéciations de spectateurs qui trouvent le film profondément ennuyeux...

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  2. LOL ! Suis un peu entre les deux. Sur le conseil d'un ami, suis allé voir le film hier et ai failli m'endormir pendant la première partie, en pensant au sketche des Inconnus sur le cinéma d'auteur (avec le film mexicain en noir et blanc, les plans fixes genre Marguerite Duras, les dialogues inintelligibles).
    Et puis, l'histoire racontée à la seconde partie m'a sorti de ma torpeur, un peu au moins. En fait, j'ai eu l'impression qu'il s'agissait d'un film pour cinéphile, avec, comme tu le dis, des codes et des références qu'on peut ne pas percevoir si on n'a pas la culture cinématographique nécessaire. Ce qui peut donner l'impression d'être face à un travail aussi rasoir que prétentieux et nombriliste.
    Ouie, je m'emporte ! J'espère que tu ne m'en voudras pas trop......
    Avec toutes mes amitiés,
    JF

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    1. Au moins c'est net !
      Avons-nous vu le même film ???
      Toutes mes amitiés.

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