4,5 / 5
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Un hôpital psychiatrique désaffecté dans un quartier populaire de Naples :
C'est dans ce lieu unique que Salvatore (17 ans) et Veronica (15 ans) vont vivre une "journée particulière."..
Veronica a été conduite ici, probablement pour lui faire peur, sur ordre d'un petit chef mafieux à qui son comportement a déplu...
Salvatore, lui, a été "réquisitionné" pour la surveiller, sans qu'il en connaisse les raisons...
C'est un garçon pas trés à l'aise dans sa peau : il est timide, un peu obèse...
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Après les heurts inévitables du début, Veronica et Salvatore, vont peu à peu s'apprivoiser l'un l'autre, apprendre à se connaître, à s'apprécier, à rêver ensemble, à s'adonner à des jeux puérils...
Moments de bonheur et d'innocence...
Mais, au terme de cet "Intervallo", de cette parenthèse dans leur vie, tout redeviendra comme avant.
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Leonardo Di Costanzo :
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Un hôpital psychiatrique désaffecté dans un quartier populaire de Naples :
C'est dans ce lieu unique que Salvatore (17 ans) et Veronica (15 ans) vont vivre une "journée particulière."..
Veronica a été conduite ici, probablement pour lui faire peur, sur ordre d'un petit chef mafieux à qui son comportement a déplu...
Salvatore, lui, a été "réquisitionné" pour la surveiller, sans qu'il en connaisse les raisons...
C'est un garçon pas trés à l'aise dans sa peau : il est timide, un peu obèse...
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Après les heurts inévitables du début, Veronica et Salvatore, vont peu à peu s'apprivoiser l'un l'autre, apprendre à se connaître, à s'apprécier, à rêver ensemble, à s'adonner à des jeux puérils...
Moments de bonheur et d'innocence...
Mais, au terme de cet "Intervallo", de cette parenthèse dans leur vie, tout redeviendra comme avant.
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Leonardo Di Costanzo :
"L’Intervallo c’est un espace temporel, un temps différent du quotidien, l’intérieur de cet espace particulier est à l’écart de leur quotidien qui les oblige à être adultes avant l’âge ...
Elle est la prisonnière et lui le gardien et petit à petit ces rôles disparaissent et ils redeviennent deux adolescents. Au-delà de vivre à Naples, notre vie quotidienne n’est faite que de tentatives de recréer des intervalles. Nous avons toujours des comptes à rendre, des règles, mais nous arrivons toujours à trouver des espaces pour aimer, s’amuser, dans lesquels on essaie de vivre..."
-Elle est la prisonnière et lui le gardien et petit à petit ces rôles disparaissent et ils redeviennent deux adolescents. Au-delà de vivre à Naples, notre vie quotidienne n’est faite que de tentatives de recréer des intervalles. Nous avons toujours des comptes à rendre, des règles, mais nous arrivons toujours à trouver des espaces pour aimer, s’amuser, dans lesquels on essaie de vivre..."
Si l'on en croit le film, outre ses actions criminelles habituelles (rackets, etc..), la Camorra napolitaine semble avoir une incroyable emprise sur es comportements des individus dans leur vie de tous les jours !
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Un film exceptionnel : efficacité d'une mise en scène épurée, superbe photographie, qualité de l'interprétation...
Sur ce dernier point, on peut noter que les deux jeunes acteurs (non professionnels) s'expriment, non en italien, mais en dialecte napolitain.
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Alessio Gallo est Salvatore...
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Francesca Riso est Veronica...
I
I
I
Bande annonce
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Leonardo di Costanzo
né en 1958 à Ischia
Réalisateur, Scénariste
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"L'intervallo" est le premier film de fiction de ce cinéaste qui était, jusqu'alors, spécialisé dans la réalisation de documentaires (non diffusés en France).
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Leonardo di Costanzo
né en 1958 à Ischia
Réalisateur, Scénariste
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"L'intervallo" est le premier film de fiction de ce cinéaste qui était, jusqu'alors, spécialisé dans la réalisation de documentaires (non diffusés en France).
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Magnifique sujet ! On connaît bien la formule: il faut effectivment se ménager des temps de calme, de silence, de détente, de réflexion. Sans eux nous serions souvent comme des arcs tendus. Ils nous permettent de repartir, de renaître éventuellement, de s'adapter mieux aux aléas de la vie ... En réponse à ton com : Moi non plus, je ne cherche pas systématiquement à comprendre l'oeuvre devant laquelle je suis. Je lui demande seulement de m'émouvoir. Mais devant une peinture abstraite, on n'a souvent comme seule ressource que de lui trouver un sens. C'est quelque chose qui ne m'émeut pas souvent ...
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