Un tableau passionnant de l'Egypte contemporaine (De Nasser au Printemps arabe...)
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Extrait de l'éditorial de Alain Gresh...
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Extrait de l'éditorial de Alain Gresh...
"Il y a trois ans, à la surprise aussi bien des intellectuels arabes enfermés dans leurs tours d’ivoire que des experts occidentaux qui pontifiaient sur la passivité des masses ainsi que sur leur peu d’aspiration au changement et à la démocratie, le peuple égyptien, à la suite de celui de Tunisie, descendait dans la rue et mettait à bas en quinze jours une dictature qui paraissait inébranlable. Le caractère pacifique des transformations intervenues —certes avec des martyrs, mais sans massacres à grande échelle — a étonné le monde.Trois ans plus tard, le scepticisme et la déception ont repris le dessus. Le renversement du premier président élu démocratiquement, M. Mohamed Morsi, et l’instauration d’un régime autoritaire à l’ombre des militaires, utilisant les arrestations de masse et la torture systématique, inquiètent."
Tout ça pour ça ! C'est un peu ce que l'on s'est dit quand on a vu le pays à nouveau cadenassé. On se demande parfois si lé démocratie est possible dans les pays du Maghreb. Les masses redescendront dans la rue. C'est sûr ! Mais quand et pour quele résultat ? On se décourage pour elles. A plus. Florentin.
RépondreSupprimerAvec le Liban, sans doute le pays arabe, en dépit (ou peut-être grâce) de toutes les difficultés auxquelles il est confronté, qui maintient une belle tradition littéraire et cinématographique...
RépondreSupprimerBon week-end,
Amitiés