dimanche 9 octobre 2016

TRISTAN & ISOLDE (1859) - Richard WAGNER (1813-1883) - En direct du MET Opéra de New York (08.10.2016) - au Pathé Beaugrenelle

Si j'ai bien aimé Parsifal (Met 2013 - voir ICI ),
Je ne suis pas vraiment fanatique des opéras de Wagner, et en particulier très peu de Tristan & Isolde que je trouve, en dépit de quelques moments sublimes, bien ennuyeux avec ses duos interminables...
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Le metteur en scène polonais, Mariusz Trelinski, a situé l'action à l'intérieur d'une sorte de sous-marin divisé en compartiments noyés dans la pénombre (on cherche parfois où se trouvent les chanteurs...)...


Bon, je n'ai pas du tout aimé...
A cet égard voir la bande annonce du spectacle...


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Dans un tel contexte il est difficile aux deux interprètes principaux d'être totalement crédibles, ce malgré leurs excellentes qualités vocales : Nina Stemme et Stuart Skelton...
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Toutefois un très grand moment dans la soirée, la prestation de René Pape absolument magistral dans le rôle du roi Marke (en dépit de son déguisement en amiral de la flotte ?), Bravo...
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J'allais oublier de signaler l'excellente direction musicale de Sir Simon Rattle.
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Voir le point de vue  (proche) du Promeneur du 68...
 
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2 commentaires:

  1. Bonjour! Je viens de mettre une référence à ton article sur ma note sur Tristan et Isolde...
    après avoir récupéré de cette soirée interminable.
    J'ai dit Ouf! pour ne pas dire Bof!
    Mais je vois que nous avons le même point de vue...
    Amitié

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  2. Une représentation de Tristan est en ce moment diffusée sur Mezzo ; il s'agit d'une production plus ancienne du Met, avec Robert Dean Smith (Tristan)et Deborah Voigt (Isolde). Levine est dans la fosse et la mise en scène semble plus traditionnelle. Je l'ai enregistrée et vais essayer de trouver le temps.

    Je te rejoins sur l'oeuvre, qui est, me semble-t-il, la plus difficile à aborder de Wagner et aussi le sommet de son art selon certains grands wagnériens.

    En tout cas, j'étais moi-même un peu fâché avec Tristan jusqu'à ce que je découvre, assez récemment, l'enregistrement live à Bayreuth de Karl Bohm, 1966, avec Birgit Nilsson et Wolfgang Windgassen : c'est époustouflant de force dramatique et d'engagement total des interprètes. On a l'impression que tout le monde est chauffé à blanc, le tempo est rapide, voire très rapide, avec une impression d'urgence saisissante. Il est sans doute difficile d'aller réécouter et revoir Tristan après un tel choc.

    Je vais essayer de trouver le Ring, toujours avec Bohm à Bayreuth, espérant retrouver la force dramatique de ce Tristan qu'il faut vraiment découvrir.

    Bien amicalement

    JeF

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