4,5 / 5
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Une superbe adaptation, dans la Norvège d'aujourd'hui, du roman de Drieu La Rochelle : "Le Feu Follet".
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Une interprétation trés émouvante et toute en retenue de Anders Danielsen Lie...
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Une superbe adaptation, dans la Norvège d'aujourd'hui, du roman de Drieu La Rochelle : "Le Feu Follet".
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Un homme jeune, Anders, achève une cure de désintoxication : c'est sa journée de "permission"...
Il est "clean", il est clean mais il "n'a plus envie..", plus envie de rien, plus envie de vivre...
Un homme en détresse donc qui va tenter de renouer avec un désir de vie dans une errance douloureuse à travers la ville d'Oslo. Il revoit ses proches, les lieux où il a vécu.... En vain !
-Une interprétation trés émouvante et toute en retenue de Anders Danielsen Lie...
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Joachim Trier
né à Copenhague en 1974-
Réalisateur, scénariste
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Son premier film :
"Nouvelle Donne
(2008)
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Drieu La Rochelle
(1893-1945)
"Le Feu Follet",
un court roman
d'une noirceur incroyable,
a été publié en 1931.
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On trouve, dans ce livre, une sorte d'exaltation du suicide qui, pour l'auteur, "est l'acte de ceux qui n'ont pu en accomplir d'autres...mais c'est un acte de foi, comme tous les actes..."
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Belle occasion pour revoir, en DVD, la remarquable adaptation que Louis Malle a tirée du livre en 1963 (le film se déroule à l'époque du tournage). Personnage et milieu sont plus " intellectuels", les dialogues plus "littéraires" que dans le film de Trier...mais la détresse est la même.
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"Je me tue parce que vous ne m'avez pas aimé, parce que je ne vous ai pas aimé ..."
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Maurice Ronet est magnifique dans le rôle d'Alain...
(1893-1945)
"Le Feu Follet",
un court roman
d'une noirceur incroyable,
a été publié en 1931.
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On trouve, dans ce livre, une sorte d'exaltation du suicide qui, pour l'auteur, "est l'acte de ceux qui n'ont pu en accomplir d'autres...mais c'est un acte de foi, comme tous les actes..."
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"Je me tue parce que vous ne m'avez pas aimé, parce que je ne vous ai pas aimé ..."
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Maurice Ronet est magnifique dans le rôle d'Alain...
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L'affiche du film montre l'ambivalence de notre attitude face à la vie : le marasme parfois le plus absolu (qui peut effectivement amener au suicide) et la volonté de profiter du don qui nous est ainsi fait. Je ne suis pas là comme l'âne de Buridan, je choisis tout de suite la seconde manière. On doit certainement sortir d'un film pareil avec le coeur en écharpe. A moins de le regarder en esthète ou en amateur éclairé (ce qu tu es) du cinéma. Bonne journée. Le ciel est bleu. Vive la vie !
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