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A travers l'itinéraire de son héroïne entre deux mondes (celui des riches et celui des pauvres), le cinéaste dresse, dans ce film glaçant, le tableau d'une société russe qui semble en pleine décomposition...
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Récompensé au Festival de Cannes 2011 (Prix Spécial du Jury) "Elena" est considéré, par la majorité de la Presse comme un chef-d'oeuvre.
Je ne partage pas tout à fait cet enthousiasme, même s'il est vrai que le sujet est fort, la mise en scène superbe, l'interprétation parfaite...
Est-ce l'incroyable froideur (sans doute volontaire...) de personnages (qui semblent ne pas avoir d'âme) qui m'a gêné et laissé, la plupart du temps, en dehors de cette tragédie ?
Bref, difficile de savoir les véritables raisons de cette réticence...
Il m'est revenu en mémoire une phrase lue récemment dans un livre de Henry Bauchau (La Grande Muraille) :
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A travers l'itinéraire de son héroïne entre deux mondes (celui des riches et celui des pauvres), le cinéaste dresse, dans ce film glaçant, le tableau d'une société russe qui semble en pleine décomposition...
"....les classes aisées – sans parler d’individus réellement riches ou très riches – ont tendance à s’abriter dans une coquille. Certaines personnes appartenant à la classe moyenne ne prennent plus le métro. Cela aboutit à des existences parallèles, où les milieux différents ne se croisent presque pas. Il y a même parfois un abîme entre ces classes." (Andreï Zviaguintsev)
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Récompensé au Festival de Cannes 2011 (Prix Spécial du Jury) "Elena" est considéré, par la majorité de la Presse comme un chef-d'oeuvre.
Je ne partage pas tout à fait cet enthousiasme, même s'il est vrai que le sujet est fort, la mise en scène superbe, l'interprétation parfaite...
Est-ce l'incroyable froideur (sans doute volontaire...) de personnages (qui semblent ne pas avoir d'âme) qui m'a gêné et laissé, la plupart du temps, en dehors de cette tragédie ?
Bref, difficile de savoir les véritables raisons de cette réticence...
Il m'est revenu en mémoire une phrase lue récemment dans un livre de Henry Bauchau (La Grande Muraille) :
"Une oeuvre d'art peut être sombre, tragique, mais pour être juste elle doit comporter un élément d'espérance ou une part d'ironie."
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Nadjeda Makina dans le rôle d'Elena...-
III
III
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Andreï Zviaguintsev
né à Novossibrk en 1964
Réalisateur et scénariste.
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Le retour (2003)
Le bannissement (2005)
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né à Novossibrk en 1964
Réalisateur et scénariste.
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Le retour (2003)
Le bannissement (2005)
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Que dire en effet d'un film qui ne fait pas naître l'émotion ? Mais parfois, sans doute, il s'adresse uniquement à l'intelligence, oubliant le reste. Ce qui lui donne alors ce côté glaçant que tu lui reprohces. J'avoue que j'apprécie ce genre de films, finalement plutôt reposant, parce que plus distancié. Je crois que je vais chercher à le voir. En DVD comme d'hab ... Bon dimanche.
RépondreSupprimerC'est vrai que ce film ne semble pas enthousiasmant. A voir un dimanche soir de novembre quand il tombe dehors une pluie glaciale...
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