Dans mon petit "Musée Imaginaire" personnel deux peintres occupent une place privilégiée, sans doute en raison du caractère fascinant et insolite de leur peinture...
Giorgio di Chirico (1888-1978) :
je me souviens de la remarquable rétrospective de son oeuvre au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris en 2009.
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Edward Hopper (1882-1967) :
son autoportrait (1925-1930)
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Je viens de découvrir la formidable exposition qui lui est consacrée au Grand Palais :
huiles, aquarelles, gravures
mais également des oeuvres de peintres qui ont compté dans sa formation.
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A part quelques séjours en Europe (notamment à Paris) au début de sa carrière, il a vécu constamment à New York.
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Les oeuvres de Hopper sont présentées dans l'ordre chronologique, ce qui permet de bien se rendre compte de l'évolution de son évolution...
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J'ai toujours été frappé par la belle simplicité et la rigueur de ses compositions.
L'exposition permet en outre de mieux se rendre compte de l'étonnante lumière qui baigne ses oeuvres.
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Couple buvant (1906/1907 - aquarelle)
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Le Pont Royal (1907)
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Soir Bleu (1914)
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Night Shadows (1921-gravure)
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Et bien sur il y a l'atmosphère étrange, mélancolique, où le temps semble figé...
Les personnages, même lorsqu'ils sont en groupe, me semblent souffrir de solitude :
Qu'attendent-ils ?
Qu'ont-ils vécu ?
et bien d'autres questions que l'on peut se poser devant ces fascinantes peintures...
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Automat - cafeteria (1927)
.jpg)
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Lighthouse (1927)
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Chop Suey (1929)
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Giorgio di Chirico (1888-1978) :
je me souviens de la remarquable rétrospective de son oeuvre au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris en 2009.
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Edward Hopper (1882-1967) :
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Je viens de découvrir la formidable exposition qui lui est consacrée au Grand Palais :
huiles, aquarelles, gravures
mais également des oeuvres de peintres qui ont compté dans sa formation.
A part quelques séjours en Europe (notamment à Paris) au début de sa carrière, il a vécu constamment à New York.
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Les oeuvres de Hopper sont présentées dans l'ordre chronologique, ce qui permet de bien se rendre compte de l'évolution de son évolution...
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J'ai toujours été frappé par la belle simplicité et la rigueur de ses compositions.
L'exposition permet en outre de mieux se rendre compte de l'étonnante lumière qui baigne ses oeuvres.
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Couple buvant (1906/1907 - aquarelle)
Le Pont Royal (1907)
Soir Bleu (1914)
Night Shadows (1921-gravure)
Et bien sur il y a l'atmosphère étrange, mélancolique, où le temps semble figé...
Les personnages, même lorsqu'ils sont en groupe, me semblent souffrir de solitude :
Qu'attendent-ils ?
Qu'ont-ils vécu ?
et bien d'autres questions que l'on peut se poser devant ces fascinantes peintures...
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Automat - cafeteria (1927)
.jpg)
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Lighthouse (1927)
Chop Suey (1929)
Hotel Room (1931)
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Room in New York (1932)
-
Gas (1940)
-
Summertime (1943)
-
Morning Sun (1952)
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People in the Sun (1960)
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Sun in an empty room (1963)
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Two Comedians (1966)
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L'exposition s'achève sur une installation faite par Philip-Lorca diCorcia, à partir de clichés qu'il a réalisés à Los Angeles dans les années 1990/1992 : on y trouve comme un écho de certaines toiles d'Hopper...
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Les liens entre Hopper et un certain cinéma hollywoodien ont été souvent soulignés.
L'exemple souvent cité est celui de Albert Hitchcock qui, pour son film "Psychose" (1960), reconstitue "La Maison prés de la voie ferrée" (1925)...
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L'influence était réciproque : le cinéma avait une grande importance pour Hopper :
"Quand je n'arrivais pas à peindre, j'allais au cinéma pendant une semaine ou deux..."
***
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Room in New York (1932)
Gas (1940)
Summertime (1943)
Morning Sun (1952)
People in the Sun (1960)
Sun in an empty room (1963)
Two Comedians (1966)
L'exposition s'achève sur une installation faite par Philip-Lorca diCorcia, à partir de clichés qu'il a réalisés à Los Angeles dans les années 1990/1992 : on y trouve comme un écho de certaines toiles d'Hopper...
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Les liens entre Hopper et un certain cinéma hollywoodien ont été souvent soulignés.
L'exemple souvent cité est celui de Albert Hitchcock qui, pour son film "Psychose" (1960), reconstitue "La Maison prés de la voie ferrée" (1925)...
L'influence était réciproque : le cinéma avait une grande importance pour Hopper :
"Quand je n'arrivais pas à peindre, j'allais au cinéma pendant une semaine ou deux..."
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Cela fait dix bonnes minutes que je suis là. Chacune des toiles que tu présentes mérite qu'on s'y arrête. Malgré son apparente fascination pour le soleil et la clarté, on a l'impression d'avoir affaire là à un artiste solitaire, sombre et mélancolique, cherchant comment se défaire de la tristesse qui l'habite. Bon week-end. Florentin.
RépondreSupprimerAlors tu as pu y entrer ? ce n'était pas trop la galère ? je crois qu'il faut mieux réserver son billet sur le Net..
RépondreSupprimerTon post est très intéressant, fort bien illustré et je l'ai aussi longtemps lu et regardé.
Bonne soirée
Pour JEFOPERA /Je crois, ce que j'avais fait, qu'il vaut mieux effectivement retenir ses places par Internet : j'avais choisi la première tranche d'horaire (10heures). La visite s'est éffectuée dans d'excellentes conditions, ce qui m'a étonné : pas trop de monde dans les galeries, pas de pédants....le rêve quoi !
SupprimerMagnifique, nous allons faire tout notre possible pour aller à cette exposition...malgré
RépondreSupprimerle peu de temps dont nous disposerons à Paris.
Emile est également fasciné par ses desseins.
Magnifique note sur ce peintre américain dont j'ai pu voir quelques tableaux dans différents musées aux USA lors de mes précédents voyages. C'est pourquoi je ne voulais pas me précipiter pour voir cette expo par crainte de la foule!
RépondreSupprimerJ'apprécie particulièrement ses cadrages et ses couleurs.
Les personnages semblent en effet murés dans une solitude sans fond...
Je ne connaissais pas ses aquarelles ni ses gravures, par contre.
Bien amicalement à toi!