Venu de sa Californie natale Richard, le narrateur du livre, se retrouve dans une université de l'est américain....
Il réussit, grâce à son opportunisme, à intégrer un groupe de cinq étudiants en langues anciennes...
Totalement à part dans cette université, ce groupe est composé d'individus complètement inadaptés au réel et qui pensent être bien au-delà des autres...
Le narrateur va se trouver confronté à des évènements qui le dépassent, mais tout en y trouvant une certaine complaisance : pratiques étranges, alcool, drogue, sexe...et finalement
CRIME.
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Encensé, souvent considéré comme un livre culte, "Le Maître des illusions" a été un bestseller dans le monde entier...
Je ne partage pas totalement cet enthousiasme tout en étant très admiratif...
De l'extrême habileté de l'auteure dans la conduite du récit
et
De sa grande érudition qui transparaît tout au long de la lecture.
Même si j'ai incontestablement éprouvé une certaine fascination, j'ai été soulagé d'en finir avec ce long pavé de 700 pages, sans doute parce que je n'ai pas réussi à m'intéresser vraiment aux personnages
pourtant bien (trop bien ?) caractérisés, des sortes de mécaniques parfaitement huilées pour lesquelles on n'éprouve pas grand chose, ni attachement, ni antipathie !
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Il réussit, grâce à son opportunisme, à intégrer un groupe de cinq étudiants en langues anciennes...
Totalement à part dans cette université, ce groupe est composé d'individus complètement inadaptés au réel et qui pensent être bien au-delà des autres...
Le narrateur va se trouver confronté à des évènements qui le dépassent, mais tout en y trouvant une certaine complaisance : pratiques étranges, alcool, drogue, sexe...et finalement
CRIME.
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Encensé, souvent considéré comme un livre culte, "Le Maître des illusions" a été un bestseller dans le monde entier...
Je ne partage pas totalement cet enthousiasme tout en étant très admiratif...
De l'extrême habileté de l'auteure dans la conduite du récit
et
De sa grande érudition qui transparaît tout au long de la lecture.
Même si j'ai incontestablement éprouvé une certaine fascination, j'ai été soulagé d'en finir avec ce long pavé de 700 pages, sans doute parce que je n'ai pas réussi à m'intéresser vraiment aux personnages
pourtant bien (trop bien ?) caractérisés, des sortes de mécaniques parfaitement huilées pour lesquelles on n'éprouve pas grand chose, ni attachement, ni antipathie !
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Extraits
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Extraits
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"C'est une chose terrible que d'apprendre, dans l'enfance, que nous sommes un être séparé du monde, que nul être et nulle chose ne souffre de notre langue brûlée ou de nos genoux écorchés, que nos douleurs et souffrances ne sont qu'à nous. plus terrible encore, lorsque nous grandissons d'apprendre qu'aucune personne, si bien aimée qu'elle soit, ne peut jamais nous comprendre vraiment..."
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« Les choses terribles et sanglantes sont parfois les plus belles. C’est une idée très grecque, et très profonde. La beauté c’est la terreur. Ce que nous appelons beau nous fait frémir. Et que pouvait-il y avoir de plus terrifiant et de plus beau, pour des âmes comme celles des Grecs ou les nôtres, que de perdre tout contrôle ? Rejeter un instant les chaînes de l’existence, briser l’accident de notre être mortel ? [...] Si nos âmes sont assez fortes, nous pouvons déchirer le voile et regarder en face cette beauté nue et terrible ; que Dieu nous consume, nous dévore, détache nos os de notre corps. Et nous recrache, nés à nouveau. »
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"Quelqu'un se souvient-il de la définition que donne Platon de la justice, dans la -République- ? La justice, dans une société, c'est quand chaque degré de la hiérarchie fonctionne à sa place et s'en satisfait. Un pauvre souhaitant s'élever au-dessus de sa condition ne fait que s'affliger d'un malheur inutile. Et parmi les pauvres, les sages l'ont toujours su, de même que parmi les riches."
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Ton scénario me disait quelque chose. J'ai vérifié (je liste les livres que je lis) et j'ai vu que j'ai lu ce bouquin. Mais je ne sais plus quand. Je me souviens pourtant de l'atmosphère noire de cette histoire. Mais, j'oublie assez vite les "polars" que je lis. Ce qui ne m'empêche pas de penser qu'il y en a de très bons.
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