Manon Lescaut a été créée en 1893 au Teatro Regio de Turin,
Troisième opéra composé par Giacomo Puccini accueilli avec enthousiasme par le public et la critique qui vit en lui "l'un des plus forts, sinon le plus fort des jeunes compositeurs lyriques italiens".
Ce premier grand succès assura la renommée internationale de Puccini...
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J'ai particulièrement apprécié dans cette représentation la direction de Fabio Luisi qui, à la tête de l'orchestre du Met, a su rendre avec fougue, émotion et passion, toute la richesse de la partition...
A cet égard l'interprétation de l'intermezzo du début du 3° acte a été un moment magique...
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Le metteur en scène, Sir Richard Eyre, a transposé l'action pendant l'occupation allemande de la seconde guerre mondiale..
Cela ne m'a pas vraiment gêné, même si j'ai été quelquefois surpris par certaines incohérences, notamment au 4° acte où la lande déserte dans laquelle va mourir Manon est remplacée par les décombres d'un immeuble détruit par des bombardements...
Pas gêné donc...néanmoins cette transposition, comme cela arrive souvent, n'apporte absolument rien à l'intrigue de l'opéra.
(On peut aussi regretter la lourdeur des "fastueux" décors de Rob Howell qui nécessite des mises en place interminables qui nuisent à la "fluidité" de la représentation).
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La soprano lettone Kristine Opolais a su parfaitement mettre en valeur les différentes facettes du personnage de Manon :
"Vamp hollywoodienne" au 2° acte...
Déchirante dans la scène finale "Sola, Perduta, Abandonnata"...
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Roberto Alagna chantait Des Grieux pour la première fois...
Une prise de rôle dans des conditions particulièrement difficiles : le ténor allemand Jonas Kaufmann souffrant s'étant désisté, il a du apprendre la partition précipitamment.
Il faut saluer sa prise de risque et sa prestation (même si les aigus trahissent parfois une certaine fatigue de la voix)...
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ALBUM
Acte 1 : Amiens...
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Acte 2 : Paris...
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Acte 3 : Le Havre...
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Acte 4 : La mort...
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Troisième opéra composé par Giacomo Puccini accueilli avec enthousiasme par le public et la critique qui vit en lui "l'un des plus forts, sinon le plus fort des jeunes compositeurs lyriques italiens".
Ce premier grand succès assura la renommée internationale de Puccini...
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J'ai particulièrement apprécié dans cette représentation la direction de Fabio Luisi qui, à la tête de l'orchestre du Met, a su rendre avec fougue, émotion et passion, toute la richesse de la partition...
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Le metteur en scène, Sir Richard Eyre, a transposé l'action pendant l'occupation allemande de la seconde guerre mondiale..
Cela ne m'a pas vraiment gêné, même si j'ai été quelquefois surpris par certaines incohérences, notamment au 4° acte où la lande déserte dans laquelle va mourir Manon est remplacée par les décombres d'un immeuble détruit par des bombardements...
Pas gêné donc...néanmoins cette transposition, comme cela arrive souvent, n'apporte absolument rien à l'intrigue de l'opéra.
(On peut aussi regretter la lourdeur des "fastueux" décors de Rob Howell qui nécessite des mises en place interminables qui nuisent à la "fluidité" de la représentation).
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La soprano lettone Kristine Opolais a su parfaitement mettre en valeur les différentes facettes du personnage de Manon :
"Vamp hollywoodienne" au 2° acte...
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Roberto Alagna chantait Des Grieux pour la première fois...
Il faut saluer sa prise de risque et sa prestation (même si les aigus trahissent parfois une certaine fatigue de la voix)...
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ALBUM
Acte 1 : Amiens...
Acte 2 : Paris...
Acte 3 : Le Havre...
Acte 4 : La mort...
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"Sola, perduta, abbandonata" (extrait)...
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J'imagine le plaisir qui fut le tien. J'ai entendu parler de cet opéra récemment, je ne sais plus où, en apprenant que le célèbre Alagna avait dû - difficile performance - apprendre le rôle en quatrième vitesse à cause du forfait pour maladie du titulaire. En tout cas, la soprano a toutes les chances, elle chante à ravir, dis-tu, et elle est très belle ! Bonne soirée. Pour moi, ce sera chouette : j'attends mon petit-fils aîné à manger ! A plus. Florentin
RépondreSupprimerTrès belle représentation donc, juste le regret de ne pas avoir écouté Jonas Kaufmann. J'ai lu le mois dernier le roman de l'abbé Prévost. C'est un vraiment très beau texte, en réalité assez moderne, qui contient en plus de nombreux rebondissements que l'on ne retrouve ni dans l'opéra de Puccini ni dans celui de Massenet.
RépondreSupprimerA noter sur ton agenda : jeudi dans 10 jours, retransmission sur France 2 des Pêcheurs de perles, dans une belle production de l'Opéra Comique. J'espère juste que la télévision publique financée avec nos impôts ne bloquera pas l'enregistrement (comme elle l'avait fait pour Ciboulette).
Bonne journée à toi, amitiés
JeF
Oui, nous avons bien regretté Jonas Kaufmann (qui semble annuler maintenant pas mal de ses engegements)...
RépondreSupprimerEt merci du tuyau pur les Pêcheurs de perles !
Bonne journée et amitiés
JC
Je lis - entre deux cartons - ton bel article sur Manon Lescaut, qui me fait encore plus regretter de n'avoir pu y assister,
RépondreSupprimermais j'ai eu par ailleurs d'autres commentaires positifs!
J'avance petit à petit dans mes aménagements/déménagement, lequel devrait pouvoir enfin avoir lieu vers la fin avril,
mais quel travail, surtout de tri et d'élimination...Un pas décisif pour moi : je reçois déjà Mezzo et Brava par le cable dans un appartement encore vide et en travaux !
Amitié et à bientôt sur le blog
A bientôt donc (je te signale qu'il il y a également d'excellentes retransmissions sur la chaîne musicale "Classica")
RépondreSupprimerAmitiés et .....Bon courage !!!