Grand Prix du roman de l'Académie française 2015
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Un passionnant roman sur l'époque coloniale !
En 1922 une équipe de cinéastes d'Hollywood débarque à Nahbès, une ville du Maghreb...
Cette arrivée va provoquer un véritable choc dans cette petite ville imaginaire (symbole de l'ordre colonial de l'époque), et bouleverser toute la vie locale : cinéastes, colons français, notables traditionnels, jeunes révolutionnaires vont s'observer, se mesurer, s'estimer, s'affronter, s'aimer aussi...
En germe aussi dans cette très belle fresque tous les bouleversements à venir au cours du siècle.
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Hédi Kaddour :
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Un passionnant roman sur l'époque coloniale !
En 1922 une équipe de cinéastes d'Hollywood débarque à Nahbès, une ville du Maghreb...
Cette arrivée va provoquer un véritable choc dans cette petite ville imaginaire (symbole de l'ordre colonial de l'époque), et bouleverser toute la vie locale : cinéastes, colons français, notables traditionnels, jeunes révolutionnaires vont s'observer, se mesurer, s'estimer, s'affronter, s'aimer aussi...
En germe aussi dans cette très belle fresque tous les bouleversements à venir au cours du siècle.
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Hédi Kaddour :
"J'ai eu l'idée des Prépondérants, le jour où j'ai découvert que des cinéastes américains venait tourner une partie ou la totalité de certains films au Maghreb. Le monde colonial semblait figé, comme un tableau. D'un côté des subalternes tenus par la force, de l'autre des colonisateurs, des dominants. Avec un tableau, on ne peut pas raconter d'histoires. Mais si les Américains arrivent, cela crée des histoires et intéresse un romancier."
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EXTRAITS :
"..... pendant que Mme Doly leur expliquait ce que voulait dire le mot "Prépondérants", c'est très simple, nous sommes beaucoup plus civilisés que tous ces indigènes, nous pensons beaucoup plus, donc nous avons le devoir de les diriger, pour très longtemps, car ils sont très lents, et nous nous groupons pour le faire du mieux possible, nous sommes l'association, l'organisation la plus puissante du pays !"
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"Sur le bateau, Raouf était l'un des rares Maghrébins à voyager en première classe, et le seul à ne pas porter la djellaba ; on le regardait comme une curiosité, un indigène habillé à l'européenne c'est quelqu'un qui ne joue pas le jeu. « Vos compatriotes n’acceptent pas que je sois en complet gris, avait-il dit à Ganthier, ils sont plus aimables avec les deux vieux en burnous, j’ai même entendu une femme dire qu’elle les trouvait plus beaux là-dedans que dans un costume occidental. »
Ganthier répondant : « Les Français n’aiment pas qu’on les imite.
- C’est plutôt qu’ils n’aiment pas qu’on les rattrape.
- Ça n’est pas une question d’imitation ou de rattrapage… ils sentent qu’ensuite vous ne voudrez plus d’eux…"
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Hédi Kaddour
né à Tunis en 1945
Romancier, Poète
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Auteur de :
Wattenberg (2005-Goncourt du premier roman)
Savoir Vivre (2010)
et de
Plusieurs recueils de Poésie
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Voilà un livre qui m'intéressera. Depuis mon séjour en Algérie, je lis tout ce qui me tombe sous les yeux parlant, bien sûr, du conflit, mais aussi de tout ce qui concerne la colonisation du pays et des efforts faits par les autochtones pour s'en libérer. Je vais l'acheter. A plus. Florentin
RépondreSupprimerCela ferait un beau scénario.
RépondreSupprimerExcellent week-end
JeF