Un livre inhabituel dans la production de James Lee Burke...
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Présentation de l'éditeur :
Bien loin des enquêtes de David Robicheaux, le mythique officier de police...
"Le Faulkner du roman noir" (qualitatif tout à fait mérité !) nous offre un authentique western qui est également l'histoire d'une belle amitié entre deux hommes que tout sépare...
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Plaisir de retrouver tout Burke dans ce western : ses évocations lyriques de la nature, l'humanité des personnages toujours bien campés, la qualité de l'écriture...
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Extraits
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Présentation de l'éditeur :
"Louisiane, 1836. Son Holland est bien décidé à s'évader du camp de prisonniers dans lequel il arrive. Il y parvient bientôt avec l'aide d'un comparse, Hugh Allison, mais doit abattre un gardien. Les deux hommes s'enfuient au Texas où, entre bandits et Indiens, ils rejoignent les Rangers de Sam Houston à la veille de la bataille de Fort Alamo."
-Bien loin des enquêtes de David Robicheaux, le mythique officier de police...
"Le Faulkner du roman noir" (qualitatif tout à fait mérité !) nous offre un authentique western qui est également l'histoire d'une belle amitié entre deux hommes que tout sépare...
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Plaisir de retrouver tout Burke dans ce western : ses évocations lyriques de la nature, l'humanité des personnages toujours bien campés, la qualité de l'écriture...
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Extraits
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"Le jour même où Son Holland arriva au camp pénitentiaire, menotté, à l'arrière d'un chariot tiré par des mulets, en compagnie de sept autres prisonniers, il sut qu'il finirait par s'évader, qu'il mourrait avant d'avoir passé dix ans dans un marais fumant, sous les pistolets et les fouets de Français impaludés qui avaient du sang noir dans les veines et un cœur dégénéré et corrompu. Mais, âgé alors de tout juste dix-neuf ans, il était encore assez naïf pour croire que sa seule volonté lui permettrait de retrouver la liberté. Il ignorait que près de deux ans s'écouleraient avant qu'il ne s'évade presque par hasard, et qu'il lui faudrait pour cela se rendre complice d'un meurtre."
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"Parfois il pensait aux femmes, mais plus souvent, dans la chaude obscurité, il pensait à ses montagnes du Cumberland, dans lest du Tennessee. Au centre de son esprit il voyait le vert foncé des crêtes émergeant de la brume matinale, avant que le soleil ne chasse le brouillard de la rivière et que n’apparaissent les pentes aux cornouillers en fleurs et les vallons d’érables, de hêtres et de bouleaux jaunes. Mais s’il s’attardait trop longtemps sur cette image il revoyait la cabane brûlée et le cadavre de ses parents dans l’enclos des chevaux, là où il les avait retrouvés, déjà attaqués par les cochons."
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"Arrivés en haut d'une colline, ils eurent une vue dégagée jusqu'à l'horizon, à l'ouest : le paysage et le ciel se rencontraient à l'infini.
- C'est vraiment immense, hein? dit Son.
- Oui, approuva Hugh. Des étendues pareilles, ça vous donnerait presque envie de renoncer au crime. "
- C'est vraiment immense, hein? dit Son.
- Oui, approuva Hugh. Des étendues pareilles, ça vous donnerait presque envie de renoncer au crime. "
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Ah, tu m'intrigues et m'intéresse par ta note sur un Burke qui sort de l'ordinaire!
RépondreSupprimerJ'ai bien noté! Merci,
Bon été et bien cordialement,
Nous partons dans quelques jours pour un mois à la montagne avec quelques
incursions dans le Piémont italien
JPS