mardi 26 septembre 2017

CITY ON FIRE (2015 ) - Garth Risk HALLBERG - Etats-Unis - Le Livre de Poche n° 34471

Un "pavé" de 1200 pages !
Un record pour un premier roman...
Un exploit aussi pour le lecteur qui réussit à "l'avaler" en entier...
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Présentation par l'Editeur :

"31 décembre 1976. New York se prépare pour le réveillon. Chez les Hamilton-Sweeney, Felicia accueille financiers et mondains tandis qu’à l’autre bout de la ville, dans le Lower East Side, Charlie attend Samantha pour assister à un concert punk. À quelques encablures de là, dans Hell’s Kitchen, Mercer Goodman tourne et retourne un délicat carton d’invitation. Et s’il se rendait à la réception des Hamilton-Sweeney pour retrouver Regan, cette sœur que William, son amant, lui a toujours cachée ? Bientôt, des coups de feu retentissent dans Central Park. Une ombre s’écroule dans la neige.
Comment ces personnages sont-ils tous reliés à ce drame ? Alors que rien ne les prédestinait à se rencontrer, leurs histoires ne vont cesser de se croiser jusqu’au blackout du 13 juillet 1977 à New York."
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Une fresque fascinante sur le New York des années 70...
Démesurée à l'image de la ville...
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J'avoue qu'au début, quelque peu désorienté par la multitude des personnages, j'ai pensé abandonner...
Fort heureusement la curiosité l'a finalement emporté et je me suis plongé avec plaisir dans la lecture de ce "monument" captivant...
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Un Extrait :

"L'été à New York, les nuages au-dessus de la tête prenant une teinte cuivrée, un Noir et sa trompette qui jouait pour quelques sous près de la bouche de métro, les autobus qui chaloupaient et se reflétaient dans les façades des gratte-ciel, comme si Dieu l'avait appelé personnellement au téléphone pour lui dire : C'est ta ville. Il avait toujours cru que c'était ce sentiment qui l'avait amené jusqu'ici. Mais si le temps fonctionnait en sens inverse ? Si ce que ressentait alors ce moi adolescent était le fantôme de son moi présent, assis sur un banc affaissé, qui lui présentait son avenir ? Il croisa les mains et se toucha le front. Il sentait presque le regard de son père posé sur lui, noyé d'alcool. Mais quand il se tourna pour chercher ces yeux, il ne vit aucun fantôme. C'était un adolescent aux cheveux roux, terriblement mal coupés, qui le fixait à travers les barreaux en fer forgé."

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Garth Risk Hallberg
né en 1978

 
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3 commentaires:

  1. Quel exploit en effet, que d'arriver à se laisser porter par une telle fresque, qui, si on arrive à s'y plonger, doit en effet être
    fascinante...
    Amitié

    JPS

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  2. Chapeau ! Suis toujours un peu effrayé par les pavés, ne serait-ce que pour les tenir en mains. Mais quand l'histoire est prenante....

    Bon dimanche à toi

    Amitiés

    JF

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  3. Deux gros bouquins en un ! Je crois, malgré l'intérêt que semble valoir cette histoire, je ne m'y attellerai pas. Ce semble la mode aujourd'hui : commettre de gros pavés. Le défaut de la cuirasse étant souvent des digressions mal venues ou qui alourdissent l'intrigue ou le propos (ce qui n'est pas forcément le cas du roman de Hallberg). J'ai, par exemple, sur une de mes étagères, un bouquin de James Lee Burke (Lumière du monde), il "mesure" près de 700 pages : j'hésite à la commencer. Et pourtant, Dieu sait si j'aime Lee Burke. Bien amicalement. Florentin


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