lundi 17 septembre 2018

SOFIA - Meryem BENM'BAREK (Réalisation & Scénario) - Maroc/France/Qatar - au Gaumont Parnasse (14/09/2018)

Un Certain Regard - Prix du scénario (Cannes 2018)
Premier long métrage...
Un coup d'essai virtuose !
-
4,5 / 5
-
---
Synopsis :


"Sofia, 20 ans, vit avec ses parents à Casablanca. Suite à un déni de grossesse, elle se retrouve dans l’illégalité en accouchant d’un bébé hors mariage. L’hôpital lui laisse 24h pour fournir les papiers du père de l’enfant avant d’alerter les autorités…"


---
Un drame terrible, bouleversant...
Sofia, adolescente, doit trouver d'urgence un père qui reconnaisse l'enfant, les relations sexuelles hors mariage tombant sous le coup de la loi au Maroc...
Une histoire semble-t-il assez commune dans ce pays...
La réalisatrice témoigne :

"C’est une situation forcément compliquée car la mère comme le père sont susceptibles d’être poursuivis par la justice et d’écoper d’une peine de prison. Du coup, le mariage est la seule issue possible. Mon histoire est née tout naturellement en me demandant comment un drame comme celui-ci pouvait être le révélateur du fonctionnement d’une société dans tous ses aspects".  
---
Au-delà de l'évocation de la condition féminine, le film, remarquablement réalisé et interprété, est évidemment une dénonciation cinglante d'une société particulièrement hypocrite...
---
Sofia (Maha Alemi)...
  -
Maha Alemi et Sarah Perles (Lena)...


---
---
Hamza Khafif (Omar) et Maha Alemi...

---
-

l
*
***
*
Merem Benm-Barek
née à Rabat en 1984
Réalisatrice, Scénariste 
-


***
*

1 commentaire:

  1. Je suis totalement d'accord avec toi. Aujourd'hui, il n'est plus possible d'accepter des sociétés qui vivent sous des régimes pareils. Il ne s'agit plus là d'us de sociétés, mais du respect universel que l'on doit aux femmes. PS : En réponse à ton com. Je suis d'accord, Mme Belloubet avait peut-être raison de faire un rappel à la loi, mais son action se joint à celle, moins sympathique, de tous ces hauts responsables qui veulent empêcher que M. Benalla fasse face à la commission d'enquête sénatoriale. Encore une fois, je me demande pourquoi. Florentin

    RépondreSupprimer