UN PROPHETE - Jacques AUDIARD - France

Aprés le trés beau "De battre mon coeur s'est arrêté", Jacques Audiard frappe encore très fort avec ce remarquable film.

Il entre ainsi dans le "clan" des plus grands réalisateurs contemporains...

Bravo !

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Comment Malik, un petit voyou, seul, fragile, analphabète, va s'adapter et finalement devenir un "caïd" dans l'univers violent de la prison, et peut-être survivre...

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"...c'est un jeune homme qui n'a pas d'histoire et qui va s'en écrire une sous nos yeux." (Jacques Audiard)
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Admirable distribution : Tahar Rahim, Niels Arestrup, et tous les autres...

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(Une amitié émouvante, un petit moment de bonheur, d'espoir...)

EXPOSITION - ART URBAIN (1) - PAVILLON CARRE DE BAUDOUIN -

Presque trois ancêtres ! Depuis les années 80, avec leurs pochoirs et leurs "bombes", ils donnent de la joie, de la couleur, de la poésie...à des vieux murs, à des palissades sinistres...

Cette trés belle exposition (qui se termine) leur rend un hommage tout à fait mérité dans les locaux du superbe pavillon Carré de Beaudoin (18° siècle) :

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Jérôme MESNAGER (et ses silhouettes blanches...)

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MOSKO, Michel Allemand et Gérard Laux (et leur bestiaire coloré...)

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NEMO (et ses hommes en noir...)

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Un groupe d'enfants trés intéressés...

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Evocation d'un certain "Printemps" :

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EXPOSITION - ART URBAIN (2) - PAVILLON CARRE DE BAUDOIN -

Gérard FAURE, "le complice de toujours" du groupe, photographie "depuis plus de vingt-cinq ans, les quartiers de Paris condamnés à disparaître, les immeubles voués à la démolition..."

Une quinzaine de ses oeuvres complètent heureusement l'exposition.

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**Mesnager, Mosko et Nemo ont "exécuté", spécialement pour l'exposition, une peinture murale d'une vingtaine de mètres (121 rue de Ménilmontant) :

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Il est possible de prolonger la visite de l'exposition par une promenade dans les rues du 20°arrondissement où l'on peut retrouver des peintures de ces 3 artistes.(à suivre...)

EN TERRE ETRANGERE - Christian ZERBIB - France - Cinéma des Cinéastes

Douloureux constat que ce documentaire sur les clandestins, des hommes en quête de dignité...

Un regard sur ceux que l'on refuse souvent de voir...à travers des témoignages filmés en France, au Mali, au Sénégal.

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Le réalisateur évoque sa démarche :

"un film c'est une vision. Une envie d'ailleurs c'est aussi une vision. D'où la tiennent-ils, et quelle estelle, la vision des clandestins qui ont tout quitté pour venir chez nous, et de ceux qui sont prêts là-bas, en Afrique, à suivre leur exemple, et à risquer leur vie pour traverser les mers ? J'interroge leur regard, de ceux qui veulent venir, de ceux qui sont là depuis des années. Ils sont fiers de leur parcours, même s'ils sont déçus de la France, de l'accueil, de la dureté, de la cherté du prix à payer. Pourtant ils sourient, ils rigolent, ils aiment la vie, ils aiment être libres et ils aiment même être régularisés, pas clandestins, pas illégaux comme s'ils avaient été criminels de vouloir franchir leur frontière de désespoir, leur frontière de misère absolue, leur frontière de sans avenir...

...À l'heure de la mondialisation, ils jouent le jeu de la circulation, ils se téléportent dans une autre dimension censée les sauver de leur mort lente, de leur destin programmé. Ils sont leur existence en marche, ils sont leur révolution et leur refus, ils sont leur dignité et leur joie de vivre en devenir. Ils se sacrifient pour la famille au sens large et par ce sacrifice ils se libèrent, ils s'exonèrent de leur destin mal tracé, ils s'ouvrent la voie de leur avenir et de celui de leurs enfants. Ils sont courage, abnégation et leçon pour l'humanité confortable. Leur retour en Afrique ? leur retour en hommes libres de leurs mouvements, de leur circulation, est un choc, pour eux, pour moi, pour leurs familles qui pensaient ne jamais les revoir. Ma caméra filme chaque moment, les explosions de joie, mais aussi la pudeur, les non-dits, ce que l'on tait ou déforme du bréviaire des qualités de cette France tant aimée, mais aussi imprévisible et décevante qu'une maîtresse inconstante. La dimension humaine de ces destins, ceux des personnages du film comme tous les autres, est plus précieuse que tous les discours, toutes les analyses, toutes les statistiques."(Le réalisateur Christian Zerbib)

INGLOURIOUS BASTERDS - Quentin TARENTINO - Etats-Unis

Son dernier film "Boulevard de la Mort" ne m'avait pas enthousiasmé (trop bavard à mon gré).

Mais là j'ai été ébahi! Tarantino évoque la seconde guerre mondiale, en France, de manière tout à fait surprenante: Une sorte de Western décalé et pourtant jamais choquant.

Virtuosité de la réalisation (des scènes d'anthologie ...), parfaite maîtrise du récit, de l'humour, une très bonne distribution, etc ..

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Brad Pitt, Diane Kruger, Mélanie Laurent et un éblouissant Christoph Waltz (Prix d'interprétation à Cannes):

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(Quelques-un (e) s des Basterds et autres protagonistes:

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Mélanie Laurent Dans la scène finale remarquable:

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Quentin Tarantino (ci-après), avec les nombreuses citations cinéphiles ( "12 Salopards", "Duel Au Soleil», etc) rend aussi un vibrant hommage au Cinéma!

EXPOSITION - NE DANS LA RUE GRAFFITI (1) - FONDATION CARTIER ---) 29 NOVEMBRE

Ce mouvement a pris naissance au début des années 1970 dans les rues de New York...

Depuis les années 1980 il s'est répandu, en se diversifiant dans le monde entier...

Né dans la rue..., Art de la rue ? Art récupéré ?

Qu'importe !

Cette exposition permet de mieux comprendre, dans une remarquable scénographie, l'origine et l'évolution de ce phénomène : oeuvres originales, photos, projections, films, documents, objets...
UN MUST ....

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Dès avant de pénétrer dans l'immeuble de la Fondation , on est plongé dans l'univers des graffiti : façades et palissades...

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(New York 1974 - photo Flint Gennari)

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I (New York 1973 - photos Jon Naar)

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(Superbe wagon ! Seen, Hand of Doom, New york 1980 - photo Henry Chalfant)

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(Costume d'un employé du métro newyorkais, subtilisé par un graffeur, pour travailler en toute tranquillité...)

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(Jean-Michel Bastiat sur le tournage de "Downtown 81", New York)