FALSTAFF - Giuseppe VERDI - enregistré au MET de New-York le 14.12.2013 - (en différé au Pathé Boulogne le 05.01.2014)

Falstaff
 est un personnage que l'on retrouve dans plusieurs pièces de Shakespeare, notamment dans "Henry IV" où il est le compagnon de débauche du souverain et dans "Les Joyeuses commères de Windsor" :
De ces deux pièces Arrigo Boïto a tiré une comédie complètement déjantée...
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C'est donc sur cet excellent livret que Verdi a composé son dernier opéra (1893)...

VERDI (1813-1901)

Une composition inattendue pour un homme de quatre-vingts ans :
Une musique enjouée, délirante, pétillante, pleine de jeunesse et de fraîcheur, une orchestration étonnante de modernité.
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J'ai trouvé la représentation du Metropolitan Opéra en tous points remarquable, tout à fait à la hauteur des qualités initiales de l'oeuvre.
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James Levine

Justement ovationné,
de retour au Met après une longue absence pour des raisons de santé, assurait la direction musicale...
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Une mise en scène très inspirée de Robert Carsen (même si les changements de décors ont quelque peu ralenti le rythme endiablé de l'oeuvre...)
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Il est très rare de voir (et d'entendre...) une distribution aussi homogène : tous, absolument tous les interprètes sont parfaitement à l'aise, aussi bien scéniquement que vocalement...
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Le baryton italien Ambrogio Maestri : époustouflant Falstaff...

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Un quatuor féminin de choc :
Nanetta (Lisette Oropesa, soprano)
Alice Ford (Angela Meade, soprano)
Mrs Quickly (Stepanie Blythe, mezzo)
Meg Page (Jennifer Johnson Cano, mezzo)

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Ford (Franco Vassallo, baryton)
Fenton (Paolo Fanale, ténor)

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Un moment d'émotion au début du 3°acte...

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Et la farce repart de plus belle...

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Un dernier pied de nez au final de l'opera :
"Tutto nel mondo è burla.
L'uomo è nato burlone"
(Tout dans le monde est farce.
L'homme est un bouffon)...

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Une courte présentation du spectacle....

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A voir absolument ICI l'excellent article du Promeneur du 68 
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La figure pittoresque de Falstaff a également inspiré Orson Welles pour un de ses meilleurs films qu'il a réalisé en 1965 et qu'il interprète avec notamment John Gielgud et Jeanne Moreau...

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Welles disait de Falstaff :
"C'est le personnage dans lequel je crois le plus, l'homme le plus entièrement bon de tous les drames."

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