CUBA MIRACLES :
Un cadeau qui me tombe du ciel
A mettre entre toutes les mains des amoureux de l'île du "Lézard Vert"...
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Un merveilleux petit livre que l'on prend un plaisir fou à regarder, à lire et même à écouter...
Une belle réussite !
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La relation d'un voyage fait par les quatre auteurs il y a quelques années :
ils nous font partager leur amour pour Cuba à travers ses couleurs, sa musique, son histoire, sa culture, sa chaleur humaine, les rencontres (Alejo Carpenter...).
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Quelques extraits
&
Quelques images...
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"A 180 kilometres à peine, les Etats-Unis guettent du côté de la Floride, ce dont il faut toujours tenir compte. Si près du géant américain, au gaspillage insultant, privée du superflu et parfois du nécessaire, Cuba peut toujours regarder du coté d'Haïti. La réciproque est aussi vraie : exposée au regard de l'Amérique latine, elle donne de l'espoir à ceux qui osent lever la tête."
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"Les passagers ovationnent l'atterrissage, tel un ballet d'Alicia Alonso ; en descendant de l'avion, nous sommes rassurés à l'idée de marcher sur une terre où il n'y a pas de grèves..."
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La vieille ville de la Havane...
"Et nous traversons à pied les rues interdites aux voitures. Décrété patrimoine de l'humanité, ce quartier est un véritable poème de pierre, avec ses passages étroits où courent des fillettes, sa cathédrale baroque, son palais - silencieux souvenirs de la colonisation espagnole -, ses anciennes rue chaudes, souvenirs de l'autre colonisation (américaine) et des palais du XVIII° siècle souvent transformés en musées ou en comptoirs."
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"Nommé par le fils de Christophe Colomb gouverneur de Cuba, Diego Velàsquez reçut pour mission de conquérir le pays. En 1511, il débarqua dans les environs de la baie de Guantanamo à la tête d'une petite armée de trois cents hommes. De tempérament pacifique, les habitants constatèrent très vite que les conquistadores ne reculaient devant rien pour les chasser de leurs terres, Sous la conduite d'Hatuey, originaire d'une île voisine, ils opposèrent une résistance énergique aux envahisseurs, qui se virent contraints dans un fort en bois pour ne pas être massacrés. Hatney fut brûlé vif le 2 février 1512. Avant d'allumer le bûcher, un curé lui demanda s'il acceptait de se faire baptiser pour aller au paradis.
Est-ce qu'il y a des Espagnols ? demanda-t-il.
- Pour sûr répondit le prêtre. Il y en a à foison !
- Alors je préfère aller en enfer !"
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Les Santeros...
"Pour éviter les persécutions de leurs maîtres, celles des prêcheurs chrétiens et pratiquer leur culte, les esclaves établirent au fil des ans une sorte d'équivalence entre leurs saints et ceux de la religion catholique...
Petit à petit les santeros en sont venus ainsi à reconnaître la panthéon de l'église catholique sans pour autant en adopter le culte ; et s'ils admettent, débonnaires, l'existence d'un dieu suprême, ils ne lui rendent aucun tribu."
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Le Che...
"Ernesto Guevara...sera toujours pour moi non pas le guerillà...mais l'idéaliste qui est mort avec un poème de Leon Felipe dans sa besace, copié de sa propre main :
Tu es venu pour glorifier les larmes...
Non pour les sécher.
Tu es venu pour ouvrir les blessures...
Non pour les fermer.
Tu es venu pour allumer les brasiers...
Non pour les éteindre.
Tu es venu dire...
Que coulent les pleurs,
Le sang et le feu...
Comme l'eau."
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"L'avion de retour nous dépose à Santiago, et c'est comme un cadeau. Après La Havane moderne, la capitale sérieuse, voici une ville inattendue posée au fond d'une baie dominée par une forteresse espagnole : Santiago la noire, l'une des plus attachantes, la plus caribéenne des villes cubaines. Une ville ? Un village plutôt de 350 000 habitants, escarpé, coloré, exubérant."
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"...Guantanamo est surtout et avant tout une ville accueillante où Antoine a de bons amis...Ils nous organisent un récital de la tumba francesa qu'Antoine enregistre. Cela donne un insolite spectacle en costumes d'époque : il s'ouvre par des menuets dans les règles de l'art, puis sous la pression montante des tambours, ça vire à des chorégraphies plus libres, empreintes de sensualité. Enfin, les danseuses reprennent dans la frénésie les gestualités des rites vaudous."
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La Perle de Cuba...
"Baracoa, où nous arrivons le lendemain matin, est sans doute la perle de Cuba (je suis tout à fait d'accord)...: à la pointe orientale de l'île, dans un décor de création du monde, ses ruelles bordées de maisons tropicales glissent en pente douce autour d'une baie aux eaux turquoise.
La végétation devient biscornue à mesure qu'on monte en lacets entre bananiers, cacaotiers, caféiers, enfouis parmi les fougères géantes, pins et palmiers."
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"Noyée sous la végétation, la petite ville semblait avoir été délaissée par les dieux, et n'était accessible que par la mer jusqu'à il y a une quarantaine d'années. Après la construction de la Farola, route taillée à flanc de montagne, quatre heures de lacets à travers de superbes paysages suffisent pour venir de Santiago."
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"On prétend que Garcia Marquez s'est inspiré de Baracoa pour créer Macondo, le bourg mythique de
Cent ans de solitude..."
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"La ville garde un charme particulier, avec ses maisons en bois de style colonial, ses calèches, ses femmes aux pommettes saillantes. La population au teint cuivré semble cultiver une douceur de vivre héritée sans doute des Indiens dont il reste encore quelques familles dans la campagne."
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***
*
Ce délicieux petit bouquin que j'ai vraiment beaucoup aimé ne peut évidemment pas nous faire oublier que, si Cuba (que je connais assez bien) peut apparaître comme un paradis pour le voyageur, ce peut être aussi un enfer qui se cache derrière les merveilleux sourires de ses habitants...
Un cadeau qui me tombe du ciel
A mettre entre toutes les mains des amoureux de l'île du "Lézard Vert"...
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Un merveilleux petit livre que l'on prend un plaisir fou à regarder, à lire et même à écouter...
Une belle réussite !
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La relation d'un voyage fait par les quatre auteurs il y a quelques années :
ils nous font partager leur amour pour Cuba à travers ses couleurs, sa musique, son histoire, sa culture, sa chaleur humaine, les rencontres (Alejo Carpenter...).
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Quelques extraits
&
Quelques images...
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"A 180 kilometres à peine, les Etats-Unis guettent du côté de la Floride, ce dont il faut toujours tenir compte. Si près du géant américain, au gaspillage insultant, privée du superflu et parfois du nécessaire, Cuba peut toujours regarder du coté d'Haïti. La réciproque est aussi vraie : exposée au regard de l'Amérique latine, elle donne de l'espoir à ceux qui osent lever la tête."
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"Les passagers ovationnent l'atterrissage, tel un ballet d'Alicia Alonso ; en descendant de l'avion, nous sommes rassurés à l'idée de marcher sur une terre où il n'y a pas de grèves..."
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La vieille ville de la Havane...
"Et nous traversons à pied les rues interdites aux voitures. Décrété patrimoine de l'humanité, ce quartier est un véritable poème de pierre, avec ses passages étroits où courent des fillettes, sa cathédrale baroque, son palais - silencieux souvenirs de la colonisation espagnole -, ses anciennes rue chaudes, souvenirs de l'autre colonisation (américaine) et des palais du XVIII° siècle souvent transformés en musées ou en comptoirs."
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"Nommé par le fils de Christophe Colomb gouverneur de Cuba, Diego Velàsquez reçut pour mission de conquérir le pays. En 1511, il débarqua dans les environs de la baie de Guantanamo à la tête d'une petite armée de trois cents hommes. De tempérament pacifique, les habitants constatèrent très vite que les conquistadores ne reculaient devant rien pour les chasser de leurs terres, Sous la conduite d'Hatuey, originaire d'une île voisine, ils opposèrent une résistance énergique aux envahisseurs, qui se virent contraints dans un fort en bois pour ne pas être massacrés. Hatney fut brûlé vif le 2 février 1512. Avant d'allumer le bûcher, un curé lui demanda s'il acceptait de se faire baptiser pour aller au paradis.
Est-ce qu'il y a des Espagnols ? demanda-t-il.
- Pour sûr répondit le prêtre. Il y en a à foison !
- Alors je préfère aller en enfer !"
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Les Santeros...
"Pour éviter les persécutions de leurs maîtres, celles des prêcheurs chrétiens et pratiquer leur culte, les esclaves établirent au fil des ans une sorte d'équivalence entre leurs saints et ceux de la religion catholique...
Petit à petit les santeros en sont venus ainsi à reconnaître la panthéon de l'église catholique sans pour autant en adopter le culte ; et s'ils admettent, débonnaires, l'existence d'un dieu suprême, ils ne lui rendent aucun tribu."
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Le Che...
"Ernesto Guevara...sera toujours pour moi non pas le guerillà...mais l'idéaliste qui est mort avec un poème de Leon Felipe dans sa besace, copié de sa propre main :
Tu es venu pour glorifier les larmes...
Non pour les sécher.
Tu es venu pour ouvrir les blessures...
Non pour les fermer.
Tu es venu pour allumer les brasiers...
Non pour les éteindre.
Tu es venu dire...
Que coulent les pleurs,
Le sang et le feu...
Comme l'eau."
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"L'avion de retour nous dépose à Santiago, et c'est comme un cadeau. Après La Havane moderne, la capitale sérieuse, voici une ville inattendue posée au fond d'une baie dominée par une forteresse espagnole : Santiago la noire, l'une des plus attachantes, la plus caribéenne des villes cubaines. Une ville ? Un village plutôt de 350 000 habitants, escarpé, coloré, exubérant."
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"...Guantanamo est surtout et avant tout une ville accueillante où Antoine a de bons amis...Ils nous organisent un récital de la tumba francesa qu'Antoine enregistre. Cela donne un insolite spectacle en costumes d'époque : il s'ouvre par des menuets dans les règles de l'art, puis sous la pression montante des tambours, ça vire à des chorégraphies plus libres, empreintes de sensualité. Enfin, les danseuses reprennent dans la frénésie les gestualités des rites vaudous."
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La Perle de Cuba...
"Baracoa, où nous arrivons le lendemain matin, est sans doute la perle de Cuba (je suis tout à fait d'accord)...: à la pointe orientale de l'île, dans un décor de création du monde, ses ruelles bordées de maisons tropicales glissent en pente douce autour d'une baie aux eaux turquoise.
La végétation devient biscornue à mesure qu'on monte en lacets entre bananiers, cacaotiers, caféiers, enfouis parmi les fougères géantes, pins et palmiers."
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"Noyée sous la végétation, la petite ville semblait avoir été délaissée par les dieux, et n'était accessible que par la mer jusqu'à il y a une quarantaine d'années. Après la construction de la Farola, route taillée à flanc de montagne, quatre heures de lacets à travers de superbes paysages suffisent pour venir de Santiago."
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"On prétend que Garcia Marquez s'est inspiré de Baracoa pour créer Macondo, le bourg mythique de
Cent ans de solitude..."
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"La ville garde un charme particulier, avec ses maisons en bois de style colonial, ses calèches, ses femmes aux pommettes saillantes. La population au teint cuivré semble cultiver une douceur de vivre héritée sans doute des Indiens dont il reste encore quelques familles dans la campagne."
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Ce délicieux petit bouquin que j'ai vraiment beaucoup aimé ne peut évidemment pas nous faire oublier que, si Cuba (que je connais assez bien) peut apparaître comme un paradis pour le voyageur, ce peut être aussi un enfer qui se cache derrière les merveilleux sourires de ses habitants...
On voit là que tu es vraiment passionné par ce pays. Mon fils y est allé en vacances, il y a trois ou quatre ans. Il en est revenu, lui aussi, totalement enchanté. Pourquoi donc cette île fascine-t-elle autant ? Au point,dis-tu qu'on soit capable de se faire brûler vif pour elle... Brrrr ... Bon week-end. Florentin.
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