4,5 / 5
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Le film de Lyes Salem, qui m'a beaucoup touché, évoque avec force, mais aussi tendresse et humour la période de l'histoire de l'Algérie qui s'étend de la proclamation de l'indépendance à la fin des années 80 (émeutes d'octobre 1988)...
Ce, à travers les destinées d'un groupe d'amis qui ont pris part aux combats pour la libération de leur pays...
Hamid (Khaled Benaissa), Djaffar (Lyes Salem), Farid (Najib Oudghiri), Saïd (Djemel Barek)...
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Djaffar et Hamid, amis de toujours, sont radicalement différents...
Hamid va s'engager politiquement, il accèdera au pouvoir et deviendra un personnage important...
Djaffar est un homme plus simple, plus effacé, tourmenté par un problème familial...
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Au fil des ans l'espoir d'un avenir radieux pour l'Algérie va laisser place progressivement à la désillusion, à la corruption, à la trahison des idéaux révolutionnaires.
Un jour se sera la rupture (définitive ???) entre les deux amis.
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Le film de Lyes Salem, qui m'a beaucoup touché, évoque avec force, mais aussi tendresse et humour la période de l'histoire de l'Algérie qui s'étend de la proclamation de l'indépendance à la fin des années 80 (émeutes d'octobre 1988)...
Ce, à travers les destinées d'un groupe d'amis qui ont pris part aux combats pour la libération de leur pays...
Hamid (Khaled Benaissa), Djaffar (Lyes Salem), Farid (Najib Oudghiri), Saïd (Djemel Barek)...
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Djaffar et Hamid, amis de toujours, sont radicalement différents...
Hamid va s'engager politiquement, il accèdera au pouvoir et deviendra un personnage important...
Djaffar est un homme plus simple, plus effacé, tourmenté par un problème familial...
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Au fil des ans l'espoir d'un avenir radieux pour l'Algérie va laisser place progressivement à la désillusion, à la corruption, à la trahison des idéaux révolutionnaires.
Un jour se sera la rupture (définitive ???) entre les deux amis.
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L'Oranais devrait sortir prochainement en Algérie.
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Lyes Salem
né à Alger en 1973
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Acteur, Réalisateur, Scénariste.
"L'Oranais" est son second long métrage après "Mascarades" (2008).
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Lyes Salem :
"Enfant, un jour à Alger où je vivais à ce moment-là, j’ai demandé à mes parents quel camp il faudrait que je choisisse si un jour l’Algérie et la France se faisaient à nouveau la guerre. Il y a eu un léger temps de surprise de leur part. Puis ma mère, française, a tourné la tête vers mon père, algérien, pour sans doute qu’ils accordent leur réponse, mais mon père qui devait être assez contrarié a continué à regarder droit devant lui. Ils ont fini par me répondre que la guerre entre les deux pays était finie et qu’elle ne reprendrait plus jamais. Que s’ils s’aimaient c’est qu’il ne pouvait plus y avoir de guerre entre les deux pays. Je n’avais donc aucune inquiétude à avoir."
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"J’appartiens à deux cultures, je les connais et les aime profondément. Si je réalise c’est parce que je suis politiquement en colère et inquiet. Si comme acteur ma démarche est artistique, comme réalisateur elle est totalement politique. Je crois devoir témoigner de cette dualité que je porte en moi."
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Je serais curieux de voir ce film-là. Au temps de la guerre d'Algérie, j'étais oranais, basé à Misserghin, un petit village à 11 km d'Oran. Curieux surtout de voir ce que ceux que nous venions de quitter allaient vivre ensuite. J'imagine que ça n'a pas dû être facile. La guerre des chefs FLN et ALN ensanglantait déjà les rangs algériens pendant le conflit. La lutte pour le pouvoir ensuite a perverti beaucoup de choses. J'aurais bien aimé retourner là-bas. C'est un pays magnifique. Mais, pas très accueillant aux touristes occidentaux. Bonne semaine à toi.
RépondreSupprimerMerci, comme toujours, pour tes commentaires de films passionnés : celui la me tente bien!
RépondreSupprimerAmitié
Dans le même genre, j'avais vu, il y a déjà quelques années, plusieurs films algériens avec la grande Biyouna ! Un régal !
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