Grand Prix du Festival de Cannes 2015
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Saul fait partie du Sonderkommando du camp de Auschwitz-Birkenau...
(Les membres de ce commando, choisis parmi les déportés, sont chargés notamment "d'accompagner" les victimes dans les chambres à gaz, de sortir les corps, de récupérer ce qui pouvait l'être (bijoux, dents en or..), de faire brûler les corps...
Au bout d'un temps ils étaient eux-même envoyés à la mort et remplacés par d'autres prisonniers.)
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Dans ce cercle infernal Saul semble accomplir ce "travail" dans l'indifférence :
"..il ne regarde plus les horreurs autour de lui. Il n'y prête plus attention, c'est son mécanisme de défense personnelle." *
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Mais un jour au milieu des cadavres entassés dans la chambre à gaz il voit un jeune garçon qui respire encore, puis qui meurt...
Dés lors il n'a plus qu'une obsession : trouver un rabbin pour dire le kaddish (prière juive) et tenter de donner une sépulture à celui qui est ou plutôt qui pourrait être son fils...
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Un film complètement bouleversant dans lequel le réalisateur réussit, avec une impressionnante maîtrise de sa mise en scène et de la bande son, à tout dire sur l'horreur absolue du génocide, et ce sans aucun voyeurisme :
"...Tout reste fragmentaire et flou, ou hors champs." *
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* Laslo Nemes
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Difficile d'oublier le regard de Saul que la camèra ne quitte pas tout au long du film : Sidérante prestation de Géza Röhrig...
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Saul fait partie du Sonderkommando du camp de Auschwitz-Birkenau...
(Les membres de ce commando, choisis parmi les déportés, sont chargés notamment "d'accompagner" les victimes dans les chambres à gaz, de sortir les corps, de récupérer ce qui pouvait l'être (bijoux, dents en or..), de faire brûler les corps...
Au bout d'un temps ils étaient eux-même envoyés à la mort et remplacés par d'autres prisonniers.)
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Dans ce cercle infernal Saul semble accomplir ce "travail" dans l'indifférence :
"..il ne regarde plus les horreurs autour de lui. Il n'y prête plus attention, c'est son mécanisme de défense personnelle." *
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Mais un jour au milieu des cadavres entassés dans la chambre à gaz il voit un jeune garçon qui respire encore, puis qui meurt...
Dés lors il n'a plus qu'une obsession : trouver un rabbin pour dire le kaddish (prière juive) et tenter de donner une sépulture à celui qui est ou plutôt qui pourrait être son fils...
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Un film complètement bouleversant dans lequel le réalisateur réussit, avec une impressionnante maîtrise de sa mise en scène et de la bande son, à tout dire sur l'horreur absolue du génocide, et ce sans aucun voyeurisme :
"...Tout reste fragmentaire et flou, ou hors champs." *
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* Laslo Nemes
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Difficile d'oublier le regard de Saul que la camèra ne quitte pas tout au long du film : Sidérante prestation de Géza Röhrig...
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Lazlo Nemes
Né en 1977 à Budapest
Réalisateur, Scénariste
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Le fils de Saul est son premier long métrage.
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Lazlo Nemes
Né en 1977 à Budapest
Réalisateur, Scénariste
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Le fils de Saul est son premier long métrage.
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Sujet qui aurait pu faire dans le pathos. C'est bien qu'il ait, au contraire, donné lieu à un film à la gravité contenue.
RépondreSupprimerCa devait quand même être assez lourd.....Je vais te choquer certainement, mais j'irai plutôt voir Star Wars qui m'excite depuis des semaines.....
RépondreSupprimerAvec toutes mes amités
JF
Ce chef d'œuvre n'a rien de lourd, bien au contraire !
SupprimerStars War pourquoi pas ??? Même si je suis stupéfait par le matraquage complètement aberrant fait autour de ce produit dans tous les médias..
Très amicalement
JC