Au risque de tout perdre ou de se perdre...
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Prix Un Certain Regard Cannes 2017
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Synopsis :
Un très grand film implacable, magnifique, impressionnant...
Une réalisation d'une sobriété exemplaire et d'une efficacité incroyable...
Une réplique :
"Dans ce pays, on est soit oppresseur, soit opprimé."
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Prix Un Certain Regard Cannes 2017
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Synopsis :
Reza, installé en pleine nature avec sa femme et son fils, mène une vie retirée et se consacre à l’élevage de poissons d’eau douce.
Une compagnie privée qui a des visées sur son terrain est prête à tout pour le contraindre à vendre.
Mais peut-on lutter contre la corruption sans se salir les mains ?
---Un très grand film implacable, magnifique, impressionnant...
Une réalisation d'une sobriété exemplaire et d'une efficacité incroyable...
Une réplique :
"Dans ce pays, on est soit oppresseur, soit opprimé."
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Deux interprètes exceptionnels :
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Reza Akhlaghirad (Reza, l'homme intègre)...
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Soudabeh Beizaee (Hadis, une femme forte)...
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Mohammad Rasoulof
né en 1975 à Chiraz
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A Cannes avec ses deux interprètes...
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Son passeport lui a été confisqué le 16 septembre à l’aéroport de Téhéran, alors que Mohammad Rasoulof revenait du festival de Telluride, aux Etats-Unis, où il avait présenté son film. Puis, le 3 octobre, il a été convoqué à un interrogatoire, qui a duré quatre heures en présence des gardiens de la révolution. Les autorités iraniennes l’accusent d’« activités contre la sécurité nationale » et de « propagande contre le régime » – des chefs d’accusation passibles de six ans de prison. Le cinéaste attend la prochaine convocation…
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Mohammad Rasoulof
né en 1975 à Chiraz
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A Cannes avec ses deux interprètes...
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"Je vis avec la peur, je suis constamment aux aguets. Chaque fois que je veux quitter le pays, je crains qu’on ne m’en empêche et j’ai peur dès que je reviens. Mais c’est ma vie, et je dois profiter de chaque petite ouverture, chaque interstice pour échapper à la censure et être créatif. Je ne sais pas combien de temps je parviendrai à faire des films."
---Son passeport lui a été confisqué le 16 septembre à l’aéroport de Téhéran, alors que Mohammad Rasoulof revenait du festival de Telluride, aux Etats-Unis, où il avait présenté son film. Puis, le 3 octobre, il a été convoqué à un interrogatoire, qui a duré quatre heures en présence des gardiens de la révolution. Les autorités iraniennes l’accusent d’« activités contre la sécurité nationale » et de « propagande contre le régime » – des chefs d’accusation passibles de six ans de prison. Le cinéaste attend la prochaine convocation…
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Sa célébrité et sa réputation de cinéaste vont peut-être le sauver de la prison. Espérons-le en tout cas. Ce serait dommage que des voix comme la sienne soient obligées de se taire Florentin
RépondreSupprimerCette histoire me fait penser aux persécutions dont le pianiste Fazil Say est victime en Turquie, ou comment rester un artiste libre dans une dictature, le sujet n'est pas nouveau...
RépondreSupprimerAmitiés
JF