La Sainte touche (c'est le jour où l'on touche les allocs...)
Un premier roman prometteur !
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Un premier roman prometteur !
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Présentation de l'éditeur :
"Des mecs comme Alain Basile, vous n’en croiserez pas tous les jours et pas à tous les coins de rue.
C’est dans son épicerie, La Belle Saison, que j’ai fait sa connaissance. Mon père venait de me mettre à la porte et je vagabondais dans les rues en rêvant d’une vie de bohème. Alain, lui, il en avait rien à faire de la bohème et des lilas sous les fenêtres, sa seule ambition était de devenir millionnaire. Pour réussir, il était prêt à tout et avait besoin d’un associé. C’est tombé sur moi. Mais accuser Alain Basile d’avoir chamboulé mon existence reviendrait à reprocher au Vésuve d’avoir carbonisé Pompéi. Sans lui, je n’écrirais pas aujourd’hui."
C’est dans son épicerie, La Belle Saison, que j’ai fait sa connaissance. Mon père venait de me mettre à la porte et je vagabondais dans les rues en rêvant d’une vie de bohème. Alain, lui, il en avait rien à faire de la bohème et des lilas sous les fenêtres, sa seule ambition était de devenir millionnaire. Pour réussir, il était prêt à tout et avait besoin d’un associé. C’est tombé sur moi. Mais accuser Alain Basile d’avoir chamboulé mon existence reviendrait à reprocher au Vésuve d’avoir carbonisé Pompéi. Sans lui, je n’écrirais pas aujourd’hui."
(extraits des premieres pages du livre)
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"L’histoire d’un duo improbable entre un jeune écrivaillon mis à la rue par son père, et Alain Basile, un épicier voyou. Dans ce roman iconoclaste, parfois dur, loufoque aussi, le tandem va se lancer dans tous les trafics pour tenter de s’en sortir."
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Paumé, alcoolique, le narrateur, qui rêve de devenir écrivain, tombe sous la coupe d'un épicier véreux prêt à tout pour gagner de l'argent...
L'auteur nous transporte avec virtuosité dans la monde des marginaux et des laissés-pour-compte...
Tour à tour savoureux, drôle, déjanté, mais aussi éprouvant et émouvant, le roman est remarquablement écrit dans un style très original à la fois littéraire et populaire, souvent proche du langage parlé...
Un style ciselé, vif, argotique mais qui ne craint pas d'utiliser les imparfaits du subjonctif !
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EXTRAITS
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« L’argent qu’on possède est l’instrument de la liberté ; celui qu’on pourchasse est celui de la servitude. » Jean-Jacques Rousseau (cité en exergue)
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"Mais pour Alain, ne pas dire non, ça voulait forcément dire oui. Il s'infiltrait dans les hésitations comme l'eau dans les fissures d'une toiture."
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"La vie bohème, c'est pas comme dans les comédies musicales. Y'a rien de romantique là-dedans. Tout le temps que j'ai zoné dans la rue, j'ai vu ni peintre ni poète. Pas d'ateliers d'artiste avec des lilas jusque sous les fenêtres. Que des caves humides et des bouches de métro. Des squats délabrés. Clochards, toxicos, et punks à chiens. Gueules tordues et regards glacés. Des mecs qui t'écorcheraient vif pour un bifton de cinq balles. Rien de ce que j'avais imaginé. Putain de désillusion."
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"Quand tous les commerces d'un quartier pauvre s'évaporent des suites de la conjoncture, des loyers trop chers ou de la fainéantise... seul demeure « l'Arabe du coin ». On peut tout lui ôter au miséreux : son cordonnier, son poissonnier, son fromager... Tout ! Mais on ne l'empêchera jamais, le miséreux, de boire une cannette de bière en mangeant un paquet de chips. Si tu lui enlèves ça, tu peux être sûr que ce sera la guerre."
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"La nuit c’est un délire à part. C’est le moment où les cafards sortent de leurs trous. Y a plus de gens normaux dans les rues, y a que des marginaux, des alcooliques des flemmards, des chômeurs. Des mecs qui tournent en rond, qui savent pas quoi faire de leur temps, qui n’ont nulle part où aller. Des rats échappés de leurs cages. La nuit, elle te prend aux tripes, elle te pousse à faire des trucs de cinglés, c’est le royaume de la démesure, le crépuscule de la raison."
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Djamel Cherigui
né en 1985
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"Djamel Cherigui a 34 ans, il est épicier à Roubaix. Selon ses mots, sa vie était "merdique" jusqu'à ce qu'il découvre la littérature. Aujourd'hui, passionné de peinture et de musique baroque, collectionneur de livres anciens, l'enfant du Nord reste fidèle à sa région et à ses racines en racontant la vie des laissés-pour-compte. Ceux que l'on n'entend jamais."
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voir aussi wikipedia
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Un parcours étonnant et formidable que
RépondreSupprimercelui de Djamel Cherigui. Merci de nous
le faire connaitre.
Un premier roman plus qu'intéressant : je note
sur ma liste!
Amitié de
JPS