Un "suspense" étonnant maintenu tout au long de la lecture fait de ce "pavé" de 750 pages un compagnon idéal pour meubler les longues heures de voyage !
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Virtuosité de l'écriture et de la composition dramatique : Les faits réels se mêlent à la fiction de manière tout à fait étonnante dans ce remarquable roman sur le crime organisé aux Etats-Unis.
Une violence parfois inouie mais aussi des moments de tendresse et d'émotion.
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Extrait :
"Tuer son propre père est une véritable expérience spirituelle : ça revient nécessairement à tuer une petite partie de soi, mais c'est en même temps un exorcisme. Il est des tueurs à qui j'ai parlé qui prétendent porter en eux le visage des morts, comme si une petite partie de leur esprit avait pénétré en eux au moment de leur mort et ne les avait plus jamais quittés. Si je ferme les yeux et me concentre suffisamment, je peux me souvenir du visage de mes victimes. Peut-être que si je regarde assez longtemps dans un miroir je peux voir leur reflet dans mes yeux, mais je n'y mettrais pas ma main à couper. Je suis sûr que l'imagination y est pour quelque chose, mais je crois aussi qu'il y a un fond de vérité dans ce qu'on m'a dit. Nous portons les visages des morts en nous, mais pour ma part, c'est le visage de mon père qui me hante le plus."
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Roger Jon Ellory né à Birminghan en 1965.
Roger Jon Ellory né à Birminghan en 1965.
Trois de ses romans ont été publiés en France :
"Seul le silence" (2008 - cf : fiche du 18.10.2010), "Vendetta" (2009) et "Les Anonymes" (2010).
C'est tout à fait ce qu'il me faut pour mai quaund nous partirons 2 semaines ! Je vais essayer de le trouver. Amitié
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