Comme chaque année, la Scala a ouvert sa saison le jour de la Saint-Ambroise, patron de la ville de Milan...
La Traviata était au programme ce 7 décembre.
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Quelques problèmes techniques retardent la diffusion...
Pendant l'attente Arte nous "inflige" notamment et à deux reprises l'ouverture de "La Force du Destin" dirigée (il est vrai...) par Toscanini...
La représentation peut enfin commencer après une minute de silence à la mémoire de Mandela...
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La direction musicale était assurée par le chef milanais
Daniele Gatti
(quelque peu contesté, lors du salut final...)
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Cette production de Dimitri Tcherniakov est loin d'avoir fait l'unanimité et le metteur en scène russe a été copieusement hué à la fin du spectacle.
Je n'ai pas trop aimé non plus et n'ai pas vraiment compris ce qu'il a voulu démontrer...
Ce qu'il a parfaitement réussi, à mes yeux, c'est de banaliser un opéra qui est "sacré" pour beaucoup d'amateurs...
Au premier abord pourtant rien pourtant de bien révolutionnaire (ah si ! j'oubliais Violetta meurt assise......), mais la gestuelle demandée aux interprètes m'a été, le plus souvent, insupportable...
La Traviata est pour moi (à tort peut-être) un personnage d'opéra mythique et la voir (surtout au début) transformée en une sorte de marionnette agitée de mimiques et de mouvements mécaniques (effets sans doute encore grossis par les gros plans TV) est plutôt pénible...
Alfredo n'est pas en reste, peut-être même encore plus mal traité : ainsi au 2° tableau où on lui fait couper des légumes et manier le rouleau à patisserie (voir ci-après)...
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Premier tableau...
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La soprano-colorature allemande Diana Damrau a été justement ovationnée (une pluie de fleurs lors des saluts)...
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ici avec Dimitri Tcheniakov...
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En dépit de ce qu'on lui demande de faire scéniquement (cabrioles et autres gesticulations...) j'ai trouvé trés bonne la prestation du ténor polonais
Piotr Beczala...
pourtant hué par une partie du public, ce qui me parait complètement injustifié (il est vrai que l'on est à la Scala, de plus un jour de première....)
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Très bonne prestation également du baryton serbe Zeljko Lucic dans le rôle de Giorgio Germont...
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Une belle scène émouvante avec Violetta...
La Traviata était au programme ce 7 décembre.
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Quelques problèmes techniques retardent la diffusion...
Pendant l'attente Arte nous "inflige" notamment et à deux reprises l'ouverture de "La Force du Destin" dirigée (il est vrai...) par Toscanini...
La représentation peut enfin commencer après une minute de silence à la mémoire de Mandela...
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La direction musicale était assurée par le chef milanais
Daniele Gatti
(quelque peu contesté, lors du salut final...)
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Cette production de Dimitri Tcherniakov est loin d'avoir fait l'unanimité et le metteur en scène russe a été copieusement hué à la fin du spectacle.
Je n'ai pas trop aimé non plus et n'ai pas vraiment compris ce qu'il a voulu démontrer...
Ce qu'il a parfaitement réussi, à mes yeux, c'est de banaliser un opéra qui est "sacré" pour beaucoup d'amateurs...
Au premier abord pourtant rien pourtant de bien révolutionnaire (ah si ! j'oubliais Violetta meurt assise......), mais la gestuelle demandée aux interprètes m'a été, le plus souvent, insupportable...
La Traviata est pour moi (à tort peut-être) un personnage d'opéra mythique et la voir (surtout au début) transformée en une sorte de marionnette agitée de mimiques et de mouvements mécaniques (effets sans doute encore grossis par les gros plans TV) est plutôt pénible...
Alfredo n'est pas en reste, peut-être même encore plus mal traité : ainsi au 2° tableau où on lui fait couper des légumes et manier le rouleau à patisserie (voir ci-après)...
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Premier tableau...
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La soprano-colorature allemande Diana Damrau a été justement ovationnée (une pluie de fleurs lors des saluts)...
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ici avec Dimitri Tcheniakov...
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En dépit de ce qu'on lui demande de faire scéniquement (cabrioles et autres gesticulations...) j'ai trouvé trés bonne la prestation du ténor polonais
Piotr Beczala...
pourtant hué par une partie du public, ce qui me parait complètement injustifié (il est vrai que l'on est à la Scala, de plus un jour de première....)
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Très bonne prestation également du baryton serbe Zeljko Lucic dans le rôle de Giorgio Germont...
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Une belle scène émouvante avec Violetta...
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Je m'aperçois que je n'ai même pas évoqué la musique du grand Verdi...
Pour l'apprécier pleinement, j'aurais du me contenter d'écouter la retransmission sur France Musique...
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Je m'aperçois que je n'ai même pas évoqué la musique du grand Verdi...
Pour l'apprécier pleinement, j'aurais du me contenter d'écouter la retransmission sur France Musique...
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Alors là, tu m'impressionnes ! Je n'ai reien vu de tout ça. Mais, un, je ne suis pas un spécialiste de l'opéra, deux, je n'ai vu que de courts morceaux dudit opéra donné sur Arte. Aussi, s'il y a eu sacrilège, je n'y ai vu que du feu ! Tout de même, vous, les connaisseurs, vous êtes vraiment impitoyables ! Vous ne voulez que du parfait ! De quoi déprimer, par exemple, celui que vous huez ! Mais, comme tu n'étais pas à la Scala, tu n'es évidemennt pas concerné. Et, puis, je te crois plus aimable que ça ! Bon week-end. Florentin.
RépondreSupprimerRassure-toi, je n'ai pas et je n'ai jamais eu l'habitude de huer ou de siffler : lorsque je suis mécontent je me contente de ne pas applaudir. Certains publics à l'opéra et ailleurs se comportent comme des voyous...Il y a un travail énorme dans la préparation d'un tel spectacle que l'on doit respecter même si le résultat ne nous satisfait pas...
SupprimerBelle note sur un beau spectacle que j'ai raté!
RépondreSupprimerPour ma part j'apprécie Piotr Beczala!
Amicalement
Il y a en effet souvent un problème d'équilibre avec ces spectacles où le metteur en scène se sert de l'opéra alors qu'il ne devrait que le servir. Changer le sens, la logique et la poésie d'une oeuvre pour y faire passer des messages, des lubies ou je ne sais quoi d'autre m'a également toujours fait grincer des dents. Pour te remettre de tout cela, pourquoi ne pas revoir le très beau documentaire de Béziat, Traviata et nous, avec Natalie Dessay et un metteur en scène plus talentueux, JF Sivadier
RépondreSupprimerBon dimanche à toi
JF
Oui, j'ai vu le documentaire de Beziat au cinémé et revu en Dvd il y a quelques semaines...Sividier lui n'a pas trahi l'oeuvre, ni l'héroine...Bon dimanche à toi
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