vendredi 6 décembre 2013

LE NEZ - (1930) - Dmitri CHOSTAKOVITCH (1906-1975) - en différé du MET de New York (05.12.2013) - au Pathé Boulogne

Un spectacle certes déconcertant (surtout pour un habitué des Traviata, Tosca, Faust, Carmen, Norma et compagnie...)

 mais fort intéressant !


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Surpris (bien qu'averti...)

Par la modernité (on peut parler d'avant-garde) de la musique (un étonnant passage uniquement avec des percussions) composée par un jeune homme de 21 ans.

Il semble que, par la suite, le caractère révolutionnaire de la musique de Chostckovitch se soit quelque peu atténué...

Avec le Nez on est évidemment très loin de la fameuse valse n°2 utilisée dans une certaine pub...

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Surpris
Par la fantaisie et l'humour du livret (mais qui est aussi une satire de la société) inspiré d'une nouvelle de Gogol :
Un matin le major Kovalev, à son réveil, constate avec stupéfaction qu'il n'a plus de nez. Il va donc se lancer dans une course folle pour retrouver son précieux appendice !
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Abasourdi
Devant l'extraordinaire invention de la réalisation scénique de
William Kentridge...
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J'allais oublier de souligner la qualité de tous les interprètes
 sous la direction musicale de
 Pavel Smelkov
à la tête de l'orchestre du Metropolitan Opera.
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En dépit de mon admiration, je dois tout de même avouer que j'ai trouvé le spectacle un peu long, sans doute parce ce que mes oreilles ne sont pas assez coutumières de ce genre de musique.
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I
Superbe prestation vocale et scénique du baryton

 Paulo Szot dans le rôle de Kovalev...
I
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Quelques aspects de la course folle...
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Dmitri Chostakovitch
ici à Moscou avec Prokofiev et Katchatourian :
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L'oeuvre de Chostakovitch est absolument considérable :
Symphonies, concertos, ballets, opéras (Lady Macbeth de Mzinsk), musiques de films, etc...
On lui doit également la réorchestration des deux opéras de Moussorgski (Boris Godounov et La Khovantchina.

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5 commentaires:

  1. Je ne saurais dire. Je ne suis pas un habitué de ce genre de musique. Mais les images que tu montres là nous font admettre qu'il y a sûrement moyen de dépoussièrer les opéras anciens. L'invention scènique semble ici assez extraordinaire. On peut aller en l'occurrence au théâtre avec l'idée qu'on va s'en mettre plein les oreilles, mais aussi plein les yeux ! Bon week-end et à plus. Florentin.

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  2. Cela me fait vraiment plaisir que tu évoques Le Nez qui fut le premier opéra auquel j'ai assisté, au théâtre de Poitiers dans les années 70 !
    Comme souvent avec le repertoire du siècle dernier, on a beaucoup plus de plaisir à voir les œuvres sur scène qu à les écouter au disque. Je garde un souvenir très vif de Lady Macbeth à Bastille il y a qqs années ( un de mes premiers posts ..)
    Amitiés
    jF

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  3. Il y avait "La Traviata" hier soir à la télé. Peut-être as-tu regardé. J'en ai suivi quelques morceaux. Pour voir. Mais, décidément, je ne m'y fais pas. Désolé. Mais, comme dit l'autre, bêtement, tous les goûts sont dans la nature ! Et bon, si tout le monde aimait les mêmes choses, ça tuerait la création. Bonne fin de dimanche. Florentin.

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    1. Désolé pour toi, maiscomme tu dis "tous les..".J'ai regardé et aimé en dépit de...(je ferai sans doute un petit billet sur cette retransmission.

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  4. J'ai assisté à cette retransmission du Nez et j'avoue qu'au début, j'étais
    déconcerté au point d'être atteint par une baisse de vigilance...mais finalement voila une oeuvre plus
    que surprenante magnifiquement servie par une mise en scène éblouissante et originale.
    Extraordinaire prestation vocale du héros de cette histoire déjantée...

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