Une femme se penche sur son passé !
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Les éditeurs...
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Christian Bourgeois (1989) :
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10/18 (1991) :
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"Pour reprendre le contrôle de sa vie, Dalva s'installe dans le ranch familial du Nebraska et se souvient : l'amour de Duane, les deuils, l'arrachement à ce fils nouveau-né qu'elle cherche obstinément. Meurtrie mais debout, elle découvre l'histoire de sa famille liée à celle du peuple sioux et d'une Amérique violente. Chef-d'œuvre humaniste, Dalva est un hymne à la vie."
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J'avoue que j'ai eu quelques difficultés à rentrer dans l'histoire narrée par Dalva, l'héroine...
Désemparé au départ par les incessants allers retours dans le temps et le style parfois fantaisiste de l'auteur...
Puis, peu à peu, tout s'éclaire et la lecture de ce grand roman devient un bonheur...
Roman qui est à la fois
Le superbe portrait d'une femme libre
et
Une grande fresque historique (de la Guerre civile aux années 1980)...
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Quelques extraits :
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"Le désir de ne pas se contenter d'un "tipi" et des maigres rations de nourriture en hiver dans les camps indiens, voilà ce qu'il nous faut pour tirer l’indien de sa couverture afin de lui mettre un pantalon - un pantalon doté de poches et des poches qui meurent d'envie d'être bourrées de dollars ! ......
En entendant ce blasphème, je me suis surpris courir vers l'avant de la salle. "
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James Harrison
(1937-2016)
Romancier, Nouvelliste, Poète, Essayiste
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Les éditeurs...
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Christian Bourgeois (1989) :
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"Dalva est le grand roman américain de jim harrison, son livre le plus abouti et le plus poignant depuis le fabuleux légendes d'automne, harrison nous donne ici un portrait mythique de l'amérique - du génocide de la nation indienne jusqu'aux séquelles de la guerre du viêt-nam et au cynisme des années 80 - en centrant son livre sur la vie tumultueuse et meurtrie d'une femme de quarante-cinq ans, dalva. A travers cinq générations de sa famille de pionniers, c'est le mythe du jardin d'eden, de l'innocence perdue que harrison met en scène avec ce sens de l'espace, cet extraordinaire lyrisme, cette violence et cette étrange pudeur qui lui sont propres. " comment, après avoir si bien commencé, avons-nous pu en arriver là ? " a cette question ô combien romanesque et melvillienne, jim harrison apporte avec dalva, son chef-d'oeuvre, une réponse éblouissante."
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10/18 (1991) :
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"Pour reprendre le contrôle de sa vie, Dalva s'installe dans le ranch familial du Nebraska et se souvient : l'amour de Duane, les deuils, l'arrachement à ce fils nouveau-né qu'elle cherche obstinément. Meurtrie mais debout, elle découvre l'histoire de sa famille liée à celle du peuple sioux et d'une Amérique violente. Chef-d'œuvre humaniste, Dalva est un hymne à la vie."
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J'avoue que j'ai eu quelques difficultés à rentrer dans l'histoire narrée par Dalva, l'héroine...
Désemparé au départ par les incessants allers retours dans le temps et le style parfois fantaisiste de l'auteur...
Puis, peu à peu, tout s'éclaire et la lecture de ce grand roman devient un bonheur...
Roman qui est à la fois
Le superbe portrait d'une femme libre
et
Une grande fresque historique (de la Guerre civile aux années 1980)...
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Quelques extraits :
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"Un sage a dit que les adultes ne sont que des enfants qui ont mal tourné."
"Raymond Chandler a dit que, lorsqu'il a cessé de boire, le monde a perdu son technicolor. Dieu a créé la couleur pour qu'on la voie. Je refuse de l'insulter en ignorant les merveilles de Son oeuvre. "
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"J'ai dressé la liste des choses, des gens et des lieux qui allaient me manquer, mais rien ni personne ne m'a remuée autant que le souvenir des arbres et surtout celui du Pacifique que j'avais écouté pendant tant de jours et de nuits que je pensais souvent à l'existence d'un langage qui nous aurait été commun : peut-être un langage non verbal, frisant la folie, le murmure du sang dans les veines, le chuintement de l'eau qui reflue, mais un langage malgré tout."
-"Le désir de ne pas se contenter d'un "tipi" et des maigres rations de nourriture en hiver dans les camps indiens, voilà ce qu'il nous faut pour tirer l’indien de sa couverture afin de lui mettre un pantalon - un pantalon doté de poches et des poches qui meurent d'envie d'être bourrées de dollars ! ......
En entendant ce blasphème, je me suis surpris courir vers l'avant de la salle. "
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"Je suis restée figée là comme une statue, la main posée sur l'encolure du sprinter, sentant son pouls ralentir. Une impression onirique de lucidité et de force peut-être imméritée m'a submergée quand je me suis rappelé une chose qu'avait dite grand-père en me retrouvant après ma promenade dans les collines, au-delà de la Niobrara: à savoir que chacun doit accepter son lot de solitude inévitable, et que nous ne devons pas nous laisser détruire par le désir d'échapper à cette solitude. Appuyée contre l'abreuvoir au fond de cette vallée, j'entendais le vent et la respiration du chien et du cheval. Les souvenirs de tous les gens que j'avais connus m'ont traversé l'esprit avant de se perdre dans l'air, avec l'impression que l'écho de leur voix ressemblait aux voix des oiseaux et des animaux. Levant les yeux, j'ai enfin eu la surprise d'apercevoir le soleil."
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"Le monde qui m’entoure et qui est aussi celui des autres parait immense et indestructible mais il est fragile comme un œuf de faisan, ou d’alouette, comme un œuf de femme ou le dernier battement de cœur de n’importe quel être."
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James Harrison
(1937-2016)
Romancier, Nouvelliste, Poète, Essayiste
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Content que Dalva t'ait plu, après la difficulté initiale.
RépondreSupprimerJ'ai aimé, toujours chez Bourgois :
-La Route du Retour, suite de Dalva
-De Marquette à Vera Cruz
-Retour en terre
Bonnes lectures, si tu souhaites poursuivre.
Je vais faire une petite note encore sur
Jim Harrison, ayant aimé des interviews de lui où il se
dévoile...
Amitiés de
JPS