samedi 11 juillet 2009

PUBLIC ENEMIES - Michael MANN - Etats-Unis




John Dillinger, devenu un véritable héros populaire, est abattu en 1934 à la sortie d'un cinéma où il venait de voir un film avec Clark Gable "L'ennemi public n°1"...





Michael Mann (Heat, Collatéral) nous donne une évocation épurée des derniers mois de la vie de ce gangster charismatique, dans le contexte de la grande dépression...



Réalisation à la fois virtuose et parfaitement maîtrisée.
La photo est superbe, notamment dans les scènes de nuit...
Johnny Depp interprète sobrement, de manière presque hièratique, le rôle de Dillinger, en compagnie de Christian Bale, Marion Cotillard, également trés bons...


J'ai bien apprécié ce film que beaucoup ont trouvé ennuyeux et trop long(2h10)
"J'aime m'immerger dans l'univers des marginaux. En étudier les codes, les langues, jusqu'à en être totalement imprégné." (Michael Mann)

4 commentaires:

  1. Jean-Claude, merci pour ta critique élogieuse du film, je n'arrive pas à enregistrer mon com et je n'ai aucune nouvelle de toi, mais c'est ton droit.
    Avec toute mon amitié Gaby

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  2. Je ne suis pas sûr d'aller le voir, mais en lisant tes commentaires, peut-être que je vais me décider. On verra bien. NV

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  3. HEAT est ,pour moi, le plus grand Polar moderne. Il y a une pleîade d'excellents acteurs parfaitement choisis et dirigés comme : Diane Venora, Val Kilmer, Ashley Judd, Dany Trejo, Wes Study et Tom Sizemore.
    Excellent dimanche.
    Clouseau.

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  4. Je viens de voir ce film. J'ai beaucoup aimé. Technique sublime d'ombre et de lumière qui me fait penser à Verdi maître en la matière avec ses alternances de majeur et mineur. J'ai beaucoup aimé la descente aux enfers de cette société qui s'anéantie en se modernisant, et de ce braqueur, bon et généreux qui passe sa vie a essayer de sauver sa peau (sa vie) et qui ne pourra y parvenir parce qu'il n'a pas compris qu'il était en retard d'un épisode sur le monde d'aujourd'hui. Le monde se déshumanise et la seul moment d'émotion sera l'annonce à Cotillard des dernières paroles de Depp. Là s'ouvre une porte sur l'humain qui de refermera (en propre et en figuré) sur notre société de demain...

    Cordialement,
    Hervé Gallien

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