lundi 14 mars 2011

LE CHER DISPARU - Evelyn WAUGHT - Angleterre


Dennis Barlow, un jeune poète anglais, espère faire une carrière littéraire à Hollywood...
mais Il se retrouve employé aux "Bienheureux Halliers", entreprise funéraire animalière ".
Il doit se rendre aux "Célestes Pourpris" pour organiser les obsèques d'un ami proche qui vient de se suicider...
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L'auteur du remarquable "Retour à Brideshead" nous offre avec ce court roman un divertissement savoureux : une satire féroce et pleine d'humour des rites funéraires et au-delà une dénonciation des travers de notre société...
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Adaptation cinématographique

en 1965
par
Tony Richarson.
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EXTRAITS
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"Je n'ai jamais regretté d'être venu ici. Le climat me convient. Les gens sont trés convenables, trés généreux, et surtout ils ne vous demandent jamais de les écouter. Souvenez vous de ça, mon petit. C'est tout le secret de l'aisance mondaine dans le pays où nous sommes. Ils parlent uniquement pour le plaisir de parler. Rien de ce que ils disent n'est fait pour être entendu."
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"Notre service de première classe comporte des cérémonies absolument uniques. Au moment de la remise aux flammes on lâche au-dessus du crématoire une colombe qui sympolise l'âme du défunt."
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"Il était resté jusqu'au bout le moins vaniteux de tous les hommes de lettres et, par conséquent, celui dont on se souvenait le moins."
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Evelyn Waught (1903-1966)
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cf "Retour à Brideshead" : fiche du 28.11.2010

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5 commentaires:

  1. Ah, ce temps où l'on enterrait joyeusement nos défunss, on l'on arrosait, comme on dit par ici, les pieds du mort, temps mort, hélas !

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  2. Je ne le connais pas mais j'ai envie de le lire pour me faire une idée surtout que je lis beaucoup ! Bon mercredi, amitié

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  3. Comme vous, j'avais beaucoup aimé "Retour à Brideshead" et je pense aller rapidement partager votre enthousiasme pour cet très grand écrivain en allant acheter le Cher disparu...

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  4. Je suis sortie en ville, comme on dit chez nous, mais j'avais oublié le nom de l'écrivain. Ce sera pour la prochaine fois, amiotié.

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  5. parler d'obsèques et de suicide avec clairvoyance et légèreté n'est pas un exercice facile

    Hélène

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