SAINT-DENIS - BASILIQUE - NECROPOLE DES ROIS DE FRANCE

Il n'y a pas que le Stade de France à Saint-Denis !
Des années que je n'y ai pas mis les pieds : or il suffit de quelques minutes de métro (la "fameuse" ligne 13) pour atteindre la Basilique...

La Nécropole royale est absolument remarquable...

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Une petite "flânerie" au milieu des tombes des rois (De Dagobert à Louis XVIII), des reines, princes et princesses...

Et quelques photos prises au hasard (et sans flash) :

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La Basilique sera-t-elle un jour inscrite au Patrimoine mondial de l'Humanité ?

Voir à cet égard l'excellent article de JEFOPERA en cliquant :

I C I

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(photos JCMEMO)

LES ADIEUX A LA REINE - Benoit JACQUOT - France

4,5 / 5

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Une réussite magistrale que cette adaptation du livre "Les Adieux à la Reine" (prix Femina 2002) de Chantal Thomas.
14 juillet 1789...

Les toutes premieres journées de la Révolution française vues de Versailles,  à travers le regard de Sidonie, la jeune lectrice de la Reine...

Sidonie, qui voue à Marie-Antoinette une véritable adulation, va être contrainte de partir, au terme de ces jours insolites :
"...Bientôt je serai loin de Versailles, bientôt je ne serai  plus personne..."

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Réalisation et interprétation remarquables.
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Léa Seydoux étonnante dans le rôle de Sidonie...

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Diane Kruger : Marie-Antoinette...

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Virginie Ledoyen : la duchesse de Polignac...

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Un monde en train de s'écrouler...

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Benoit Jacquot

né en 1947 à Paris.

Réalisateur et scénariste

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20 longs métrages dont :

Les Ailes de la Colombe (1981), La Désenchantée (1990), Tosca (2001), Adolphe (2002), Villa Amelia (2009), Au fond des Bois (2010)

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Benoit Jacquot a mis en scéne le Werther de Massenet à l'Opéra Bastille en 2010...

Un remarquable DVD a été édité.

Direction musicale : Michel Plasson

Superbe distribution...

Jonas Kaufmann : un éblouissant Werther

Sophie Koch : Charlotte

Ludovic Tézier : Albert

Anne-Catherine Gillet : Sophie
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Un extrait : I C I

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OPERA - DVD - LE COMTE ORY - Gioachino ROSSINI (1792-1868) - MET de NEW-YORK

 LE COMTE ORY

Un plaisir immense que de pouvoir, grace au DVD, "savourer" à nouveau cette remarquable représentation donnée au MET le 9 avril 2011, sous la direction de
 Maurizio Benini

et retransmise en direct dans certains cinémas Pathé/Gaumont...
(Cf : fiche du 12 avril 2011)
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Production de Bartlett Sher
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Une distribution exceptionnelle

 avec

 notamment

 Joyce DiDonato,

 Diana Damrau,

 Juan Diego Florez,

 Stéphane Degout,

 Michele Pertusi...

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Juan Diego Florez...

un (le ?) roi du

Belcanto

tout aussi éblouissant que dans le rôle d'Elvino de la Somnanbule de Bellini

donnée également au Met en 2009 (avec Natalie Dessay)

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38 TEMOINS - Lucas BELVAUX (scénario et réalisation) - France/Belgique - (Cinéma des Cinéastes)

4 / 5

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Une femme est assassinée dans la nuit...

Lors de l'enquête de voisinage, personne n'a rien entendu, personne n'a rien vu...

Tout d'abord Pierre ment comme les autres, puis il ne peut plus garder le silence, il parle : il a entendu des cris déchirants  à plusieurs reprises, il a même vu...

"Elle criait et je n'ai rien fait."

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De tels comportements sont évidemment condamnables, mais chacun peut se poser la question "qu'aurais-je fait ?" : personnellement je n'ai pas la réponse...
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"Juger ne signifie pas que l'on ferait mieux ou que l'on serait mieux, mais que l'on condamne ou non, moralement, un acte....Il ne s'agit pas de dire que l'on aurait agi mieux, mais de refuser d'excuser, serait-ce même la passivité, répréhensible aussi, d'ailleurs, à mes yeux." (Lucas Belvaux)

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Un film passionnant, parfaitement réalisé...
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Une trés bonne interprétation :
Yvan Attal remarquable dans le rôle de Pierre...

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Sophie Quinton (Louise)

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Nicole Garcia (la journaliste)

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Et également : François Feroleto (capitaine Leonard), Didier Sandre (le procureur), Natacha Régnier (Anne)
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La ville du Havre et son port offrent au film un étonnant décor, parfois presque fantastique...

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Le film est adapté du roman de Didier Decoin "Est-ce ainsi que les femmes meurent", roman inspiré d'un fait réel survenu en 1964 à New-York dans le Queens.

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Lucas Belvaux
né en 1961 à Namur
Réalisateur, acteur et scénariste.
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Ses derniers longs métrages :
Rapt (2009)
La raison du plus faible (2006)
En 2003 , une trilogie trés réussie : Un Couple épatant/Cavale/Après la vie.
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CUBA - PINAR DEL RIO - SAN JUAN Y MARTINEZ (janv.2012) - IL ETAIT UNE FOIS UN CIGARE...

C'est sur les terres de San Juan y Martinez que se cultive, dit-on, le meilleur tabac de Cuba, donc évidemment le meilleur du Monde !

Cette région est surnommée la Meca del Tabaco...

Le Tabac on le trouve dans tous ses états : tout juste planté, fleuri, récolté, découpé, en train de sécher...

...Mais, ce jour-là, pas un seul cigare.
Nous partons donc à la recherche d'un fumeur de havane.
Le désespoir commence à nous gagner lorsque soudain nous apparait un homme en train de bricoler un engin bizarre, cigare aux lèvres !
Il nous fait signe d'approcher...

Me voici comblé, d'autant qu'il accepte volontiers de se faire photographier.

Ce n'est pas un prestigieux "Cohiba", ni un Montecristo ou autres "Romeo y Julieta" qu'il déguste mais un cigare rustique, fait maison...

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Suivant l'exemple du patriarche, toute la maisonnée débarque pour la photo...

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Hasta l'año que viene !

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(photos JCMEMO)

ELENA - Andreï ZVIAGUINTSEV (scénario et réalisation) - Russie - (cinéma l'Arlequin)

?? / 5
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A travers l'itinéraire de son héroïne entre deux mondes (celui des riches et celui des pauvres), le cinéaste dresse, dans ce film glaçant, le tableau d'une société russe qui semble en pleine décomposition...

"....les classes aisées – sans parler d’individus réellement riches ou très riches – ont tendance à s’abriter dans une coquille. Certaines personnes appartenant à la classe moyenne ne prennent plus le métro. Cela aboutit à des existences parallèles, où les milieux différents ne se croisent presque pas. Il y a même parfois un abîme entre ces classes." (Andreï Zviaguintsev) 

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Récompensé au Festival de Cannes 2011 (Prix Spécial du Jury) "Elena" est considéré, par la majorité de la Presse comme un chef-d'oeuvre.
Je ne partage pas tout à fait cet enthousiasme, même s'il est vrai que le sujet est fort, la mise en scène superbe, l'interprétation parfaite...
Est-ce l'incroyable froideur (sans doute volontaire...) de personnages (qui semblent ne pas avoir d'âme) qui m'a gêné et laissé, la plupart du temps, en dehors de cette tragédie ?
Bref, difficile de savoir les véritables raisons de cette réticence...
Il m'est revenu en mémoire une phrase lue récemment dans un livre de Henry Bauchau (La Grande Muraille) :

"Une oeuvre d'art peut être sombre, tragique, mais pour être juste elle doit comporter un élément d'espérance ou une part d'ironie."

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Nadjeda Makina dans le rôle d'Elena...-

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Andreï Zviaguintsev
né à Novossibrk en 1964
Réalisateur et scénariste.
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Le retour (2003)
Le bannissement (2005)
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