Un "hors-série" bienvenu et absolument passionnant pour les admirateurs d'Albert Camus,
Camus, le journaliste, le romancier et le philosophe...
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Des extraits de ses oeuvres y sont commentés par des philosophes.
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Illustré de magnifiques et émouvantes photos, le numéro est divisé en grandes sections :
L'Absurde
L'Etranger
Camus, Acteur et Témoin de l'Histoire
La Peste
L'Homme révolté
La Pensée de Midi
Le Premier Homme
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Quelques extraits :
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"La Kabylie, Grèce en haillons"
(extrait d'un article publié par le journal Alger Républicain le 5 juin 1939)
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Camus, le journaliste, le romancier et le philosophe...
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Des extraits de ses oeuvres y sont commentés par des philosophes.
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Illustré de magnifiques et émouvantes photos, le numéro est divisé en grandes sections :
L'Absurde
L'Etranger
Camus, Acteur et Témoin de l'Histoire
La Peste
L'Homme révolté
La Pensée de Midi
Le Premier Homme
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Quelques extraits :
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"La Kabylie, Grèce en haillons"
(extrait d'un article publié par le journal Alger Républicain le 5 juin 1939)
"...Quand on aborde les premières pentes de la Kabylie, à voir ces petits villages groupés autour de points naturels, ces hommes drapés de laine blanche, ces chemins bordés d'oliviers, de figuiers et de cactus, cette simplicité enfin de la vie et du paysage entre l'homme et sa terre, on ne peut s'empêcher de penser à la Grèce....
Dans une des régions les plus attirantes du monde, un peuple entier souffre de la faim et les trois quarts de ces hommes vivent de charités administratives...
Je ne peux pas oublier la réception que me firent, à Maillot, treize enfants kabyles, qui nous demandaient à manger, leurs mains décharnées tendues à travers des haillons. Je ne peux pas oublier cet habitant de la cité indigène de Bordj-Ménaïel qui me montrait le visage émouvant de sa petite fille, étique et loqueteuse, et qui me disait :
'''Vous croyez que cette petite fille, si je l'habillais, si je pouvais la tenir propre et la nourrir, ne serait pas aussi belle que n'importe quelle Française ?"'.....
(Albert Camus)--
Après Fukushima de nombreux Japonais trouvèrent dans "La Peste" un écho de leurs situation :
"Dans le roman de Camus, la peste n'est pas seulement une épidémie, non plus une allégorie stricte du nazisme. Sa portée est encore plus large et plus vaste. Camus a représenté au moyen de l'allégorie toutes les faces du mal absurde qui surprend l'humanité : guerres, fascismes, fléaux, calamités, catastrophes. La morale que Camus a distillée dans ce roman risque de paraître un peu simpliste en temps de paix. Mais cette morale, qui est née de la guerre et en même temps a atteint l'universel en dépassant ce niveau, a certainement touché des Japonais pendant cette catastrophe inouïe."
(Hiroshi Mino, doyen de la faculté des lettres de Nara)***
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Je ne suis pas abonné à la revue. Plus à aucune d'ailleurs. Parce que je n'ai pas souvent le temps de les lire, mais seulement de les parcourir, et elles s'entssent sur mon bureau, alimentant mon sentiment de culpabilité. Mais, je vis acheter ce numéro-là. Camus est un des auteurs que j'ai le plus lus. Il nous fascinait, moi et mes copains, lors de nos études secondaires de philo. Et nous en avons beaucoup discuté alors, forçant notre prof à accepter d'en parler.Il n'était pas au programme...
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