vendredi 13 décembre 2013

A TOUCH OF SIN - Jia ZHANG-KE (réalisation & scénario) - Chine - au Balzac

5 / 5
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A partir de quatre faits divers "incroyablement violents", le réalisateur dénonce, dans une fresque puissante, les tares de la société chinoise...
Ce film magnifique est aussi un émouvant hommage à tous ceux qui sont humiliés : il acquiert ainsi une portée universelle ...
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SYNOPSIS :
"DAHAI, mineur exaspéré par la corruption des dirigeants de son village, décide de passer à l'action.
SAN'ER, un travailleur migrant, découvre les infinies possibilités offertes par son arme à feu.
XIAO YU, hôtesse d'accueil dans un sauna, est poussée à bout par le harcèlement d'un riche client.
XIAO HUI passe d'un travail à un autre dans des conditions de plus en plus dégradantes.
Quatre personnages, quatre provinces, un seul et même reflet de la Chine contemporaine : celui d'une société au développement économique brutal peu à peu gangrenée par la violence."
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Dahai, le mineur : Jiang Wu...
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Zhou San, le travailleur migrant : Wang Baoqiang...
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Xiao Yu, l'hôtesse d'accueil : Zhao Tao...
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Xiao Hui, le travailleur adolescent : Luo Lanshan...
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Jia Zhang-Ke :
"Durant ces trente dernières années, les réformes entreprises ont éveillé chez certains une nouvelle conscience de la liberté individuelle. De nouveaux problèmes sociaux sont apparus et n'ont pas été traités à temps. La corruption s'est accrue...Tout cela a créé un climat dans lequel les Chinois ont de plus en plus d'attentes à l'égard des changements à l'oeuvre dans le pays."
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Jia Zhang-Ke
né en Chine en 1970
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Réalisateur et Scénariste
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10 longs métrages dont
The World (2004)
Still Life (2006 - Lion d'or à Venise)
24 City (2008)
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3 commentaires:

  1. Merci pour ton commentaire toujours très pertinent et motivé, qui, une fois de plus me donne l'envie de voir ce film,
    partant à Paris demain pour quelques jours, nous en aurons sans aucun doute l'occasion.
    Quel pays! Mon fils rentre dans quelques jours d'un voyage en Chine et je lui en parlerai.

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  2. Comment pouvait-on penser que la Chine passerait sans dommages du communisme contraint de Mao à l'ère de l'ultra-libéralisme ? Il était inévitable qu'en naîtrait des violences. Et là-bas, dans un pays aussi immense, dans une telle densité de population, dans des diversités de vie si nombreuses, les choses sont multipliées par je ne sais combien. Je note encore le titre de ce film. Bon dimanche. Florentin.

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  3. Film vu en effet à Paris : incroyablement violent et fort. La violence n'est pas seulement dans ces meurtres "gratuits"
    mais est omniprésente. Et nous, l'Occident consommateur, nous profitons aussi de ce que cette violence en Chine
    permet au niveau économique...réaliste et triste constat!

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