Flâner dans une librairie (souvent celle immense de la Fnac Montparnasse) est, pour moi, presque une nécessité : feuilleter, lire la 4ème de couverture, l'odeur particulière du papier...)
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J'essaye, en vain, de me remémorer ce qui a pu me décider à acquérir ce bouquin : la parenté du nom avec Carlos Fuentes ? l'illustration de la couverture ? Qu'importe !
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Difficile d'évoquer ce beau livre (au style imagé) où le temps (présent, passé), les lieux (Mexico, Paris) se mêlent avec bonheur...
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Comme souvent dans la littérature hispano-américaine des personnages paumés, un peu déjantés, souvent cocasses, toujours attachants...
La narratrice tente, en vain, d'échapper à son passé, à sa passion pour Alberto, son amant fantasque, qui lorsqu'il lui arrive de cesser de boire se détache d'elle...
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DEUX EXTRAITS :
"Il est rare que les morts prennent congé. Sans que nous le sachions, ils s'en vont sans dire adieu, un peu en cachette, comme ces invités à une fête qui se souviennent brusquement d'un rendez-vous plus important et s'échappent par une porte dérobée. Le temps passe avant que nous ressentions leur absence : ils deviennent peu à peu invisibles avant de disparaître, se dissimulent entre les meubles, nous habituent à une présence vague, intermittente, à peine perceptible. C'est peut-être leur forme de courtoisie."
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"J'ai vu Ignacio avec son bouquet de fleurs et son sourire. Le reste des invités disparut d'un seul coup comme le corps de ballet qui s'évanouit dans l'obscurité pendant que les projecteurs sont braqués sur le danseur étoile. Il ne s'agissait pas d'amour : c'était simplement un monde qui me parlait. Un cercle magique où, lorsque on y pénètre, les choses, jusqu'alors immobiles, prennent vie et sens."
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Journaliste et romancière,
Vit à Paris depuis 1975 : correspondante de différents médias mexicains
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Elle a publié notamment "L'autobus de Mexico" (1995), Des Châteaux en enfer" (2008).
J'aime aussi flâner dans les bouriques à livres. Ma fille m'a offert en cadeau de Noël une carte-crédit à dépenser dans la principale librairie de la ville. J'attends un peu de soleil et j'y vais. Pour acheter entre autres ce livre que tu décris avec tant d'intérêt et qui a suscité le mien. Bonne soirée. A plus.
RépondreSupprimerDans les "bouriques" à livres, ça fait tout de même drôle ! Je voulais dire "boutiques", évidemment ! Bu trop de whisky sans doute !
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