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J'avoue que c'est la présence de Sylvie Testud (une de nos meilleures actrices) qui m'a décidé d'aller voir ce film : je ne l'ai pas regretté...
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Christine est immobilisée depuis des années dans un fauteuil roulant...
Elle n'est pas particulièrement dévote, mais elle est coutumière des pélerinages : "J'en fais beaucoup sinon je ne sortirais jamais de chez moi."
Elle sera "choisie" ....
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Le film a été tourné à Lourdes pendant un pélerinage de l'Ordre de Malte.
On retrouve tout le rituel qui préside à la journée des pélerins (les visites à la grotte miraculeuse, les repas, les promenades, le cérémonial du coucher...) mais aussi le comportement des accompagnateurs.
Sylvie Testud...
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Mais le film va bien au delà : comment vivre "le Miracle" qui suscite certes de l'admiration (Christine est applaudie par le personnel d'un café où elle prend une consommation) mais aussi de l'incompréhension, voire de la jalousie (pourquoi elle ?)
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avec Lea Seydoux... 
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et Bruno Todeschini...
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La scène finale est remarquable et déchirante : Aprés avoir esquissé quelques pas de danse avec un accompagnateur et alors que ce dernier s'éloigne, Christine regagne son fauteuil roulant.
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Jessica Hausner :
"Un miracle pose la question du sens des choses. Puis-je influencer le cours de mon destin à travers mes bonnes actions ou ne suis-je rien d'autre qu'un ballon dans les griffes du hasard ?
Ce contraste entre le sens et l'arbitraire est le coeur de cette histoire. C'est pour cette raison que Christine dit après avoir été miraculée : j'espère que je suis la bonne personne."
Ce contraste entre le sens et l'arbitraire est le coeur de cette histoire. C'est pour cette raison que Christine dit après avoir été miraculée : j'espère que je suis la bonne personne."
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Je pense que l'on peut voir aussi ce film comme une parabole sur le destin de l'homme, sur le sens de la vie...
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Jessica Hausner née à Vienne en 1972
Jessica Hausner née à Vienne en 1972
Réalisatrice et scénariste autrichienne.
Elle a été l'assistante du grand réalisateur Michael Haneke.
Ses précédents longs métrages : Lovely Rita (2000), Hôtel (2004), Toast (2005)
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Une conception qui s'oppose à celle du livre que je viens de commenter sur mon blog ? Foi dans le vivant plutôt qu'en Dieu. Je ne peux le dire, n'ayant pas vu le film. Françoise
RépondreSupprimerJ'ai vu ce film il y a quelques jours, également pour Sylvie Testud : remarquable, acide, cruel par moments : une peinture de la "comédie humaine".
RépondreSupprimerJe n'étais pas particulièrement attiré par un film sur Lourdes, mais celui-ci, audacieux, est profond.
Le personnage interprété par Sylvie Testud n'attend rien (elle est plus attirée par les voyages culturels, mais les pélerinages lui permettent de sortir de chez elle, tout simplement!), et est tout autant présente au monde paralysée que "valide" (2 séquences de dégustation de gâteaux, paralysée puis valide, m'ont rempli d'aise).
Ne rien attendre, voila peut-être la morale de cette histoire.
Par contre je n'arrive pas à "interprêter" le personnage joué par la femme qui accompagne Sylvie Testud, la suit dans la montagne lorsqu'elle part avec Bruno Todeschini : un double, un "ange gardien"...? Comment comprends tu la scène finale où cette femme glisse un mot à l'oreille de Sylvie Testud...?
Un film d'auteur(e)!
Cordialement.
De JCMEMO Pour le Promeneur - j'ai été également intrigué par le personnage qui partage la chambre de Christine (simple voisine ou accompagnatrice ?) : Elle semble veiller sur elle et éprouver une sorte de Jalousie de voir Christine lui échapper...
RépondreSupprimerJ'ai trouvé déchirante la scène finale ou Christine, après avoir dansé, regagne son fauteuil : un refuge ?, "l'accompagnatrice" a-t-elle retrouver son "pouvoir" ?
Sans doute bien d'autres interprétations possibles : c'est également l'intérêt d'un tel film
Trés cordialement
JC
Nous avons parlé de ce film ensemble avant le départ pour Toulouse de ma soeur qui regrette tant cette année de ne pas pouvoir rejoindre ce monde si particulier des " hospitaliers "
RépondreSupprimerJe guette sa sortie ici ...
Je vais vous donner mon avis: il s'agit d'un très beau film, profond. Cependant, les hospitalières sont bafouées ici, ainsi que l'Ordre de Malte. Donc, je reste sur ma fin..
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