dimanche 21 octobre 2012

CESAR DOIT MOURIR - Paolo et Vittorio TAVANI (scénario et réalisation) - Italie - (ciné l'Arlequin)

5 / 5
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Enfin !
Les Frères Taviani reviennent en force avec ce film qui m'a complètement ébloui : il est bien rare d'éprouver une telle émotion artistique et humaine...
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Un véritable choc !
Un ton nouveau : ni un documentaire, ni une fiction, ni du théatre, mais un peu tout cela à la fois...
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Un chef-d'oeuvre !
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Ours d'Or au dernier Festival de Berlin...
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La prison de Rebibbia à Rome : la représentation du Jules César de Shakespeare s'achève sous les acclamations...
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Acteurs : les détenus du quartier de haute sécurité (certains sont condamnés à perpétuité)
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C'est à la genèse de cette représentation que nous convie le film : les auditions pour l'attribution des rôles, les répétitions, les doutes, les angoisses mais aussi les enthousiasmes des détenus...
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Tous les "acteurs" seraient à citer, tous sont excellents...
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Giovanni Arcati (Cesar)...
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Salvatore Striano (un impressionant Brutus)  
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La dernière réplique du film prononcée par Cosimo Rega (Cassius) en revenant dans sa cellule après la représentation :
"Maintenant que j'ai connu l'art, cette cellule est devenue une prison."
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L'idée du film est née à la suite d'une visite des deux réalisateurs  à la prison de Rebbibia :
 "Le jour où nous y sommes entrés, l’obscurité de la vie carcérale s’opposait à l’énergie d’un évènement culturel et poétique. Sur leur scène de théâtre à l’intérieur de la prison, les détenus récitaient certains chants de "L’Enfer" de Dante, le comparant avec leur propre enfer (...). Quand nous sommes sortis, nous avions besoin d’en savoir plus, d’approfondir. Nous sommes revenus et nous leur avons proposé de réaliser ensemble "Jules César" de Shakespeare. La réponse de Fabio [l'animateur du théatre de la prison qui joue son propre rôle dans le film ] et des détenus a été immédiate : "Vous commencez, nous commençons""
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Voir ci-après l'excellente bande annonce :

 
(plein écran en cliquant sur le coin droit inférieur)
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Paolo Taviani (né en 1929)
Vittorio Taviani (1931)
Réalisateurs, scénaristes et producteurs...
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Dans leur filmographie :
Padre Padrone (1977), La Nuit de San Lorenzo (1982), Kaos (1984), Good Morning Babilonia (1987), Fiorile (1992), Les Affinités électives (1996)...
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2 commentaires:

  1. Je ne vais céder à la tentation d'aller dans le sens de la morale que ce film doit forcément dégager : la régénération de malfrats emprisonnés. Mais on y pense évidemment. Des gens qui vivent une expérience pareille ne peuvent être qu'autres à la sortie. Je comprends qu'un pareil film, surtout fait par les maîtres que sont le Taviani, ait pu te remuer autant. Je retiens le titre. A plus.

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  2. Je vois que les frères Taviani n'ont pas perdu la main ; il y a sans doute un effet mise en abyme très intéressant. A voir donc.

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