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Il semble que Abbas Kiarostami ne puisse plus tourner en Iran :
Après "Copie Conforme" réalisé en Toscane (avec Juliette Binoche), il nous amène au Japon avec "Like Someone in Love".
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Curieusement les premières minutes de projection ont été trés pénibles : le mur complet ! (je pensais même que je ne tiendrais pas jusqu'à la fin...)
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Et puis cette impression pénible s'est dissipée et je me suis laissé prendre par le charme du film.
Tout en retenue, par petites touches, avec des dialogues qui semblent anodins, le réalisateur réussit à dresser les portraits de trois personnages que l'on finit par aimer et que l'on regrette de quitter lorsque la fin arrive telle un couperet...
-Akiko, l'étudiante en sociologie à qui il arrive de se prostituer (Rin Takanashi)...
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Takashi Watanabe, le professeur d'université à la retraite (Tadashi Okuno)...
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Noriaki, le jeune garagiste impatient, fiancé de Akiko (Ryo Case)...
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(Le titre du film est celui d'une chanson que l'on entend dans le film merveilleusement interprétée par Ella Fitzgerald.)
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Je ne connais pas les films de ce réalisatuer, même si son nom ne m'est pas étranger. J'ai une petite crainte avec ces films d'auteur, souvent sombres.....
RépondreSupprimerCe qui démontre une fois de plus que certains pays (depuis longtemps les mêmes)n'admettent pas une autre culture que celles autorisées par l'obédience gouvernementale. C'est sûr que l'Iran, en particulier, n'est guère symbolique de la liberté de pensée.
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